La saison sera difficile pour l'effectif de François Pleyer, qui aura longtemps vu planer au-dessus de lui le spectre de la relégation en Division 2. Après une entame catastrophique (2V-2N-8D lors des dix premières rencontres), les Rennais peinent à enchaîner les bons résultats. En définitive, ils ne sortiront durablement de la zone rouge qu'en février, par la grâce de trois victoires consécutives.
Malgré une nouvelle baisse de régime en toute fin de championnat, les "Rouge et Noir" parviennent - comme la saison précédente - à éviter de justesse les barrages en se plaçant en quinzième position. Une issue positive pour une saison sans relief, marquée par quelques lourdes défaites sur terrain adverse (1-9 à Lille, 0-5 à Saint-Étienne ou 0-7 à Nîmes pour les plus cinglantes).
Heureusement, le Stade rennais réalise un beau parcours en Coupe de France, atteignant les quarts de finale pour la première fois depuis 1934-1935. Une performance rehaussée par la valeur des adversaires rencontrés, puisque Sète (D1), Angers (D2) et Strasbourg (D1) seront tour à tour éliminés. Les Rennais butent finalement - et au terme de deux rencontres acharnées - sur les Girondins de Bordeaux, futurs finalistes.