Le Stade rennais FC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
Après bien des interrogations sur l'identité du futur entraîneur du Stade rennais, le successeur de Patrick Rampillon à la tête de l'équipe première est désigné : c'est Raymond Keruzoré qui prend les commandes. Après avoir débuté comme entraîneur à Guingamp, « Keru » a passé une excellente saison avec Brest en D1 (avec une huitième place, le club finistérien vient de réaliser la meilleure performance de son histoire[1]), mais il est également en conflit avec son président, François Yvinec. Douze ans après son départ, en tant que joueur, du Stade rennais, Keruzoré y fait donc son deuxième retour. Il décide en juillet de demander à Jean Prouff, désormais âgé de 68 ans, de le seconder dans certaines fonctions techniques[2].
L'effectif totalement bouleversé, la mayonnaise tarde à prendre, et le SRFC pointant début septembre à la place de premier non-relégable. Peu à peu, les hommes de Keruzoré parviennent à relever la tête pour se fixer dans le ventre mou du classement. Avec une formation solide à domicile, mais d'une consternante inefficacité à l'extérieur (pour la seconde saison consécutive, le Stade rennais se montre incapable de remporter le moindre match hors de ses bases), le Stade rennais ne pouvait raisonnablement pas ambitionner une remontée en D1, et ce malgré l'apport lors de la deuxième partie de saison de l'efficace buteur néerlandaisErik van den Boogaard.
Dans les faits, le principal facteur de changement intervient cette saison dans les hautes sphères du club. Mi-octobre, le conseil municipal adopte le principe d'une mutation du Stade rennais football club en société d'économie mixte. Il est décidé que la municipalité y prendra une participation à hauteur de 47 %, Pfizer en obtenant 29 %, et l'association « Stade rennais » 4 %. Le reste est partagé entre diverses entreprises locales et nationales, le club des supporters, et divers organismes[2]. Prévue au , la mise en place de la SEM est finalement effective le . À cette date, Jean-Raphaël Soucaret reprend la présidence du club après l'avoir provisoirement abandonnée en novembre à Gérard Duval[2]. Parmi les objectifs de la nouvelle structure, le développement du centre de formation, une augmentation du budget, et une réfection du stade de la route de Lorient[2].