Saley Boubé Bali est issu d'une famille paysanne du centre-ouest du Niger. Il naît à Zonkoto Banda[1], une localité rurale de la commune de Loga[2]. Il obtient un doctorat en sciences littéraires, spécialisé en tradition orale féminine[3]. Il est chercheur à l'université Abdou-Moumouni de Niamey[4] et prend la direction de l'Institut de littérature, d'art et de communication de l'université de Zinder[3].
Bali devient journaliste. Il fonde et édite le magazine géopolitique Notre Cause, l’Afrique[1]. Il est par ailleurs l'auteur de plusieurs romans en français[5] : dans son roman Sargadji l’indomptable, publié en 2013, il s'intéresse à la résistance du village de Sargadji(de) à la colonisation française[6]. Il participe aux Jeux de la Francophonie de 2005 et aux Jeux de la Communauté des États sahélo-sahariens de 2010, qui se tiennent tous deux à Niamey[7]. En 2008, il reçoit le Prix de poésie à l'occasion des 50 ans de la fondation de la République du Niger[5].
Publications
« L’enfer – Les fleurs », dans Ecriture : littératures du Niger, Lausanne (no 42), , pp. 153–155.
Hawad et la poésie de l’errance (Ecriture), Lausanne (no 42 : Littératures du Niger), , pp. 171-179.
KoKowa. La lutte traditionnelle au Niger, Saint-Maur-des-Fossés, Sepia, , 118 p. (ISBN2-84280-102-4).
Tébonsé, ou le destin d’un enfant de la rue, Niamey, Afrique Lecture, (ISBN978-2-35229-045-2).
Bandado. La fille aux paupières noires, Niamey, Afrique Lecture, (ISBN978-2-35229-043-8).
Sargadji l’indomptable, Champigny-Sur-Marne, Publications Jones & Co, (ISBN9782918147138).
Chanson traditionnelle et droit auteur. Cas des cantatrices Zalay au Niger (Éthiopiques. Revue négro-africaine de littérature et de philosophie) (no 97), , pp. 7-21.