Saules, avec une superficie de 2,06 km2, est la deuxième plus petite des 567 communes de Saône-et-Loire[3].
Le centre du village est à 301 km d'altitude. Le point le plus élevé est dans la pointe nord-ouest de la commune, à 437 m d'altitude[4].
On y trouve deux hameaux : les Molaises et les Ménereaux, tous deux dans la pointe est de la commune[4].
La vigne y tient une bonne place : environ 56 ha (en 2013) soit plus de 1/4 de la surface communale[5], principalement sur la côte au nord-ouest du village[4]. Le terroir fait partie de l'appellation Beaujolais[1].
Au sud du village se trouve une hauteur couverte par le bois de la Cure[4].
Transports
Les routes locales sont de petites routes de campagne, hormis la D 981 qui traverse la pointe Est de la commune et va de la N 79 au sud (la N 79 relie Mâcon à Moulins dans l'Allier) à Chagny au nord (en limite de la Côte-d'Or, prolongée par la D 974 pour rejoindre Beaune)[2].
L'autoroute la plus proche est la A6, avec l'entrée/sortie no 26 à Prés Vérissey (sud-ouest de Chalon-sur-Saône) à 20 km au nord-est, et la no 27 à Tournus à 50 km[2].
Hydrographie
Il n'y a ni cours d'eau ni étang sur la commune. La carte IGN montre une Fontaine Masson à 500 m au nord-est du village. La Mouille coule à 90 m au sud de la commune, sur Culles-les-Roches. C'est un affluent de la Goutteuse et sous-affluent de la Grosne[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Au , Saules est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (38,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), forêts (22,9 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (4,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Histoire
La carte IGN indique des sépultures gallo-romaines à l'est de la hauteur du bois de la Cure, en limite de commune avec Saint-Boil[4].
Il y avait à Saules un prieuré relevant du diocèse de Chalon, archiprêtré La Montagne[18]. L'église est mentionnée pour la première fois en 1136[19], et l'établissement monastique en 1501[20]. Un pouillé du XIVe siècle indique qu'elle était au patronage associé du chapitre de Chalon et du prieur de l'abbaye Saint-Vivant de Vergy (et donc par Saint-Vivant[21],[22] une dépendance de Cluny[23]). L'église était exempte de la décime[21].
En 1284, Étienne et Philippe Charpinel, fils de Guillaume de Marzy, transigent avec Louis sire de Beaujeu sur la justice du lieu et prieuré de Saules en Beaujolois[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2022, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en évolution de −3,12 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Église Saint-Hilaire de Saules : clocher roman du XIIe, reconstruite au XVIIIe (date 1744 au-dessus de la porte Sud), elle abrite plusieurs pièces de mobilier du XVIIIe siècle[29],[30],[31].
La croix de Saules, croix de pierre du Moyen Âge (vers 1200 ?) visible à proximité de l'église[32].
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
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↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
↑[Nicolas 1995] Fernand Nicolas, « Voyage à la découverte de nos communes », Images de Saône-et-Loire, no 100, , p. 20-27.
↑ abcde et f« Saules, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Defontaine 2013] Patrick Defontaine, Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux, des anciens diocèses de Chalon et de Mâcon (Xe et XIVe siècles), t. 2 : Voir aussi, iconographie et carte générale (thèse de doctorat en histoire du Moyen-Âge), Université de Bourgogne, , sur tel.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), p. 10.
↑ a et b[Defontaine 2013] Patrick Defontaine, Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe – XIVe siècles), t. 1 : Sources, bibliographie et analyse (thèse de doctorat en Histoire du Moyen-Âge), Dijon, Université de Bourgogne, UFR Sciences humaines, UMR ARTeHIS 6298, , sur tel.archives-ouvertes.fr (présentation en ligne, lire en ligne), « Présentation historique et ecclésiastique des diocèses de Chalon et Mâcon », p. 756 (fiche no 170, p. 769 du compteur du site).
↑[Bétencourt & Morand 1867] Pierre Louis Joseph Bétencourt et François Morand, Noms féodaux ou, Noms de ceux qui ont tenu fiefs en France dans les provinces d'Anjou, Aunis, Auvergne, Beaujolois, Berry, Bourbonnois, Forez, Lyonnois, Maine, Saintonge, Marche, Nivernois, Touraine, partie de l'Angoumois et du Poitou, depuis le XIIe siècle jusque vers le milieu du XVIIIe, t. 2 : CHA - IZO, Paris, libr. Schlessinger frères, , 2e éd., sur archive.org (lire en ligne), p. 11.