Il est le co-auteur avec Divya Dwivedi de Gandhi et la philosophie : On Theological Anti-Politics (Bloomsbury UK, 2019), préfacé par Jean-Luc Nancy[3],[4]. Un entretien avec Mohan dans Mediapart illustre comment l’hindouisme s’est fabriqué sur fond de nationalisme à l’époque coloniale en opposition aux autres religions du sous-continent et comment les études postcoloniales sont aujourd’hui « enrôlées par le parti au pouvoir pour valoriser la reconstitution fantasmée d’une Inde précoloniale pure et purifiée ». Shaj Mohan dénoncent notamment le fait qu’à l’heure où « les viols occupent le devant de la scène politique indienne, celles et ceux qui contestent la misogynie, les discriminations religieuses ou les inégalités de caste sont renvoyés par les nationalistes hindous à leur prétendue occidentalisation »[5],[6].
Shaj Mohan a publié de nombreux articles contre le nationalisme hindou dans les médias français[7] dont Le Monde[8], Libération[9],[10], La Croix[11]. Selon Le Monde, Mohan fait face à des menaces de décapitation de la part d'extrémistes Hindous[12].