La tradition césaréenne regroupe les variantes absentes des traditions alexandrine, occidentale et byzantine : s'y rattachent des variantes communes au Codex Koridethi (IXe/Xe siècle), au manuscrit Minuscule 1 (une source des évangiles utilisée sporadiquement par Érasme pour son Nouveau Testament grec de 1516) et aux citations d’Origène d'Alexandrie postérieures à son installation à Césarée[5]. Les premières traductions des Évangiles en arménien et en géorgien semblent nettement inspirées de la tradition césaréenne, de même que les manuscrits en minuscule grecque des familles 1 à 13.
Témoins
Le texte césaréen est représenté par les manuscrits suivants:
↑Cf. Griesbach et Gabler (dir.), Opuscula Acadenzica,, vol. 1, , thèse de doctorat, « Dissertatio Critica de Codicibus Quatuor Evangeliorum Origenianis (pars prima) », p. 239, puis Griesbach et Schulz (dir.), Prolegomena in Novum Testamentum, vol. 1 (réimpr. 3e), lxx et suiv.
↑Michaelis et Marsh (dir.), Introduction to the New Testament, vol. 2, Londres, F. & C. Rivington, (lire en ligne), p. 173 et suiv.
↑D’après Frederic Kenyon, Our Bible & the Ancient Manuscripts, Eyre & Spottiswoode, (réimpr. 4e, 1939)) (lire en ligne).
↑D'après Kirsopp Lake, Codex 1 of the Gospels and its Allies, Cambridge University Press, coll. « TS 7 », ; B. H. Streeter, The Four Gospels : A Study of Origins Treating of the Manuscript Tradition, Sources, Authorship, & Dates (réimpr. 1re, 1924; 2nde, Londres, éd. Macmillan, 1926).
↑ David Alan Black, New Testament Textual Criticism, Baker Books, 2006, p. 65.
Bibliographie
B. H. Streeter, The Four Gospels. A study of origins the manuscript traditions, sources, authorship, & dates, Oxford 1924, pp. 77-107.
Bruce M. Metzger, The Caesarean Text of the Gospels, JBL, Vol. 64, No. 4 (Dec., 1945), pp. 457-489.
(en) Bruce M. Metzger and Bart D. Ehrman, The Text of the New Testament : Its Transmission, Corruption, and Restoration (4th edition), New York/Oxford, Oxford University Press, , 310 p. (ISBN0-19-507297-9), p. 310–312