Originaire du canton de Zurich, Theres Leboeuf grandit à Rüti[1]. Elle fait ses débuts en compétition en ski de fond où elle obtient quelques podiums sur la scène nationale mais ne perce pas sur le plan international. Elle décide alors de se mettre au ski d'orientation où elle démontre de bons résultats. Le , elle remporte le titre de championne suisse sur longue distance à Obergesteln[2]. Lors des championnats d'Europe 2008 à S-chanf, elle se classe meilleure Suissesse en quinzième place sur l'épreuve du sprint[3] et termine au pied du podium lors du relais avec Judith Wyder et Yvonne Gantenbein[4].
Lors d'un séjour linguistique au Canada, elle fait la rencontre du biathlète canadien François Leboeuf. Le couple se forme et se marie en 2008 puis s'installe à Aigle dans le canton de Vaud. Ils délaissent chacun leur sport hivernal respectif et se mettent à la course à pied. Ils se spécialisent tous deux dans les épreuves de course en montagne[5],[6].
Elle confirme son talent pour la discipline en décrochant la troisième place à Thyon-Dixence en 2018 derrière Lucy Wambui Murigi et Michelle Maier[7]. Le , elle livre une bataille serrée avec la Britannique Sara Willhoit pour la deuxième place du marathon de la Jungfrau et parvient à l'emporter pour six secondes[8].
Le , elle prend le départ de la course Montreux-Les-Rochers-de-Naye courue en contre-la-montre en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. En retard sur son créneau horaire, elle crée la suprise en arrachant la victoire pour une seconde devant la Finlandaise Susanna Saapunki[9].
Le , elle prend un départ prudent à Zegama-Aizkorri. Faisant parler son expérience, elle effectue une grosse remontée en deuxième partie de course, tout comme la Néo-Zélandaise Caitlin Fielder. Elle parvient à s'offrir la troisième marche du podium dernière cette dernière[12]. Le , elle prend la deuxième place féminine du trail court lors des championnats du monde de course en montagne et trail à Innsbruck. Prenant un départ prudent, elle effectue une solide course et parvient à accélérer pour remonter le peloton. Elle se hisse à la troisième place et s'offre la médaille de bronze individuelle. Avec Judith Wyder deuxième et Nina Zoller 33e, elle remporte de plus la médaille d'argent au classement par équipes[13],[14]. Le , elle domine le marathon de la Jungfrau et s'impose avec dix minutes d'avance sur sa plus proche rivale[15].