Thierry LégierThierry Légier
Thierry Légier, né le à Saint-Valery-en-Caux, est un garde du corps et homme politique français. Il est notamment le garde du corps de Jean-Marie Le Pen (1992-2010), puis Marine Le Pen (depuis 2010). BiographieDescendant de Charles Massif, « écuyer de petite noblesse », un Normand qui assurait la protection d'Anne d'Autriche[1], Thierry Légier naît en 1965[réf. souhaitée]. À 16 ans, il milite à l'Action française et vend son hebdomadaire, Aspects de la France, devant la gare de Rouen[2]. Il a servi dans le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine à Carcassonne[3], en Nouvelle-Calédonie, en République centrafricaine et au Tchad au début de l'opération Épervier, avant d'être embauché comme garde du corps[4]. Après l'arméeIl fait ses débuts, par l'entremise de Paul Barril[réf. souhaitée], dans la protection des membres de la famille royale d'Arabie saoudite[5] et du Qatar, puis il assura la protection d'industriels, de patrons du CAC 40, de stars du cinéma comme Sean Penn, Mel Brooks[6] et Charles Bronson[5]. Au Front nationalIl rejoint Jean-Marie Le Pen en [5],, et remplace Freddy Moreau à son service[7]. Plus tard, il révélera la rencontre du leader du Front national avec des représentants de la communauté juive au restaurant Fouquet's[8] (après son dérapage révisionniste, l'affaire du « détail »), Saddam Hussein, Valéry Giscard d'Estaing, Jean-Edern Hallier, Éric Tabarly[9], Radovan Karadžić avant sa capture, Vladimir Krioutchkov du KGB, Tarek Aziz, le « numéro deux » du Parti Baas en Irak, ou Amine Gemayel au Liban[10]. Il pratique le tir, avenue Foch, dans un club créé par l'ancien garde du corps de Charles de Gaulle, Raymond Sasia[11]. En 1999, « le préfet des Hauts-de-Seine, refuse sa demande de renouvellement d'autorisation de port d'arme en raison de son attitude [...] En juin 2001, le tribunal administratif de Paris cassait cette décision[12]. » En , il passe au service de Marine Le Pen[13],[5]. Il siège de à au conseil régional de Haute-Normandie. Lors des élections cantonales de 2011, il est candidat malheureux dans le canton de Saint-Valery-en-Caux. En 2012, il fait paraître Mission Le Pen, son autobiographie[6] écrite avec Raphaël Stainville[14],[15],[16]. Lors des élections municipales de 2014, il est candidat à Rouen[6], non élu. En 2017, il est impliqué dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen[13], il est mis en examen le pour « recel d'abus de confiance »[17]. Le , il est élu au Conseil national du Front national[18]. Depuis que Jordan Bardella est à la tête du Rassemblement national après septembre 2021, il passe également à son service[19]. Ouvrage
Références
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