L'expression Think-pair-share (abrégée en TPS) désigne une stratégie d'enseignement collaboratif proposée pour la première fois par Frank Lyman de l'Université du Maryland en 1981. Cette stratégie consiste à faire en sorte que les élèves réfléchissent dans un premier temps seuls à des idées sur un sujet donné (think) ; dans un deuxième temps, à ce que les élèves discutent en binôme ou en groupe de leurs idées (pair) ; puis enfin, qu'ils restituent au groupe-classe leur réflexion (ou leur production) (share). Cette démarche peut être utilisée avant de lire ou d'enseigner une notion ou un concept, et fonctionne mieux avec des groupes d'élèves restreints.

Dans la stratégie think-pair-share, l'enseignant joue le rôle de facilitateur, et pose une question ou un problème aux élèves. Les élèves ont suffisamment de temps pour réfléchir et rassembler leurs pensées, après quoi l'enseignant leur demande de se mettre en groupe et de partager leurs pensées les uns avec les autres.

L'objectif est d'améliorer l'apprentissage des élèves par la formation et l'articulation d'une idée à partir de différentes perspectives sur le même sujet. Cela permet également aux élèves de travailler leur capacité à communiquer et à s'accorder avec les autres.

Si le temps le permet, les élèves en groupe peuvent partager leur pensée avec d'autres élèves, voire procéder à une restitution avec la classe de leur travail^[1],[2].

• Apprentissage coopératif
• Apprentissage collaboratif

• (en) Edie L. Holcomb, Asking the Right Questions : Techniques for Collaboration and School Change, Corwin Press, 2001, 159 p. (ISBN 978-0-7619-7676-9, lire en ligne)

• (en) Barbara Millis, Cooperative Learning in Higher Education : Across the Disciplines, Across the Academy, Stylus Publishing, LLC., 12 mars 2012, 256 p. (ISBN 978-1-57922-510-0, lire en ligne)

• Aditi Kothiyal, Rwitajit Majumdar, Sahana Murthy et Sridhar Iyer, « Effect of Think-pair-share in a Large CS1 Class: 83% Sustained Engagement », Proceedings of the Ninth Annual International ACM Conference on International Computing Education Research, ACM, iCER '13,‎ 2013, p. 137–144 (ISBN 978-1-4503-2243-0, DOI 10.1145/2493394.2493408, lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019)

• (id) Tiur Asi Siburian, « Improving students achievement on writing descriptive text through Think Pair Share », IJLLALW, vol. 03,‎ juillet 2013, p. 30–43 (ISSN 2289-3245, lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019)

• (en) Wendy Diane Carss, « The Effects of using Think-Pair-Share during Guided Reading Lessons », Mémoire de Master, The University of Waikato,‎ 2007 (lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019)

• Debbie Fitzgerald, « Employing think–pair–share in associate degree nursing curriculum », Teaching and Learning in Nursing, vol. 8, n^o 3,‎ 1^er juillet 2013, p. 88–90 (ISSN 1557-3087, DOI 10.1016/j.teln.2013.01.006, lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019)

• (en) Adekunle Oladipupo Bamiro, « Effects of Guided Discovery and Think-Pair-Share Strategies on Secondary School Students’ Achievement in Chemistry », SAGE Open, vol. 5, n^o 1,‎ 1^er mars 2015, p. 2158244014564754 (ISSN 2158-2440, DOI 10.1177/2158244014564754, lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019)

• Lyman, F. (1987). « Think-pair-share: An expanding teaching technique » Maa-Cie Cooperative News, 1(1), 1-2.

• Ariana Sampsel, « Finding the Effects of Think-Pair-Share on Student Confidence and Participation », Honors Projects,‎ 29 avril 2013 (lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019)

• (en) Kristine Prahl, « Best Practices for the Think-Pair-Share Active-Learning Technique », The American Biology Teacher, vol. 79, n^o 1,‎ 1^er janvier 2017, p. 3–8 (ISSN 0002-7685 et 1938-4211, DOI 10.1525/abt.2017.79.1.3, lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019)

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