Ces petits moteurs sont censés augmenter la durée de vie des satellites grâce à une consommation réduite des ergols et les rendre financièrement plus abordables[3].
En 2018, ThrustMe reçoit 2,4 millions d'euros de la Commission européenne pour commercialiser des propulseurs électriques pour nanosatellites[8].
En 2019, Ane Aanesland reçoit la médaille de l'innovation du CNRS pour son aventure entrepreneuriale[9],[10]. La même année, SpaceTy et ThrustMe mettent en orbite le premier satellite utilisant de l'iode pour se propulser[11].
En 2021, SpaceTy et ThrustMe réalisent la première démonstration en orbite d'un système de propulsion électrique alimenté par de l'iode[1],[12],[13]. En juin 2022 l'Agence spatiale européenne confie à la société ThrustMe la fourniture du système propulsif du démonstrateur GOMX-5, un CubeSat 12U qui doit permettre de tester de nouveaux équipements permettant d'accroitre les capacités des futurs nano-satellites (débit des communications, manœuvrabilité, précision de la position, gestion de la fin de vie compatible avec la réglementation des débris spatiaux)[14].
↑Alexandre Couto, « ThrustMe met en orbite le premier satellite utilisant de l'iode pour se propulser », Industrie-techno, (lire en ligne, consulté le )