Vigy
Vigy est une commune française du département de la Moselle. C’est un village fleuri situé dans un cadre forestier protégé, possédant un riche patrimoine architectural rural. Vigy constitue un chef-lieu de canton. Ses habitants s’appellent les Torlas. GéographieSituée sur le plateau lorrain, où se mêlent vallée et vallons, la commune de Vigy se trouve à 15 km de Metz et à 48 km de Luxembourg[2]. Elle s’étend sur un territoire de 1 707 hectares dont 493 de forêts[3],[4]. La rivière Canner passe sur le territoire de la commune. La Canner est de faible débit, pratiquement à sec en été. Le niveau des grès rhétiens donne lieu à des sources parfois abondantes (comme la fontaine Charlemagne près de Rabas)[5],[6]. Le village de Vigy est situé dans un secteur reconnu pour ses qualités paysagères. Il est inscrit à l’inventaire des « Paysages remarquables de Lorraine ». Une partie de la commune de Vigy se situe dans le site inscrit de la vallée de la Canner[7]. Une partie de la commune fait partie d’une zone importante pour la conservation des oiseaux, définie en fonction d’observation sur Bazoncourt-Vigy, pour les oiseaux de proie, notamment le busard, le milan royal, le milan noir, le courlis cendré ou le tarier des prés[8],[9],[10]. Flore : cirse grisâtre — Cirsium Canum (L.)[11]. ForêtLa forêt communale s’étend sur un territoire 306 hectares. Vigy est située dans un secteur reconnu pour ses qualités paysagères. Il est inscrit à l'inventaire des paysages remarquables de Lorraine et une partie de la commune se situe dans le site inscrit de la vallée de la Canner (voir Politique environnementale). Les essences les plus présentes sont le chêne, le hêtre et le frêne[12]. on trouve aussi des bois précieux tels l’alisier, le merisier et les fruitiers. En 2012, la commune de Vigy, soucieuse d’une gestion durable de sa forêt, a validé l’adhésion au système de certification PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification schemes)[13]. HydrographieLa commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Canner[Carte 1]. Le Canner, d'une longueur totale de 29,4 km, prend sa source dans la commune de Vry et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé onze communes[14]. La qualité du ruisseau le Canner peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[16]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 13 km à vol d'oiseau[17], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[18],[19]. Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[20]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21]. Communes limitrophes
RéseauRéseau viaireLe réseau viaire est hiérarchisé autour d'une croix formé par le RD 52 et RD 67. Voies routièresLa commune est située à l’est du sillon mosellan et à 15 km de Metz. Vigy est également située à 21 km de Thionville et 22 km de Boulay-Moselle et de Bouzonville. Les accès autoroutiers sont :
Transports en communBus vers la gare routière de Metz et vers la gare SNCF d’Hagondange (correspondance pour les villes de Nancy, Metz et Luxembourg ville) Voie verteÀ partir d'Antilly. Télécommunications
Télégraphe ambulant s’abritait sous une toile de tente, de ce fait, il est inutile de rechercher des vestiges de construction. Curieusement, la station de Vigy est mentionnée par le cadastre de l’époque[22].
Réseaux sociauxVigy est l’un des principaux nœuds de communication en Pays messin. Vigy est donc le lieu de rencontre d’associations, de sportives… Infrastructure d’acheminement d’énergiesAcheminement vers le Luxembourg, l’Alsace. Production en France et en Allemagne[33],[34]. UrbanismeTypologieAu , Vigy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35]. Elle est située hors unité urbaine[36]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[36]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[37],[38]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,1 %), forêts (31,5 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3]. ToponymieLe nom de la commune proviendrait d’un homme d’origine gallo-romaine, Vigius. Ce dernier aurait possédé le lieu Vigiacum. Le suffixe -acum signifie appartenance. Cette dénomination changera en 691 avec l’avènement de la graphie latine Vidiacum, situm in pago Mettense »[40]. Le village est donné à Drogon, évêque de Metz. Le , Arnould, fils de Drogon, donne Vigy et ses terres à l’abbaye Saint-Arnould. Par la même occasion, Vigy est attesté sous la forme Vigeium. Cette donation fut confirmée en 977 par Thierry Ier, évêque de Metz et en 1115 par l’empereur Henri IV. Évolution du nom de Vigy (date à laquelle le nom apparaît dans les documents)[41] : Vigiacum (691) ; Vidiacum situm in pago Mettinse (715) ; Vigey (1200) ; Vigeium (1205) ; Vegei (XVe siècle) ; Vegey (1404) ; Wegey (1518) ; Vigeyum, Vigi (1544) ; Wigi/Wigy aux deux tours (1634) ; Vigy (1793). En lorrain roman : Vgy[41]. HessangeÉvolution du nom d’Hessange (date à laquelle le nom apparaît dans les documents)[41] : Essingen (1169) ; Haisange (1315) ; Haissanges (1444) ; Hessenges (1493) ; Hessingen (1544). HistoireDes habitants datant du néolithique et gallo-romain, découverts au sud du ban communal ainsi qu’une nécropole gallo-romaine découverte à Hessange révèlent la lointaine occupation du territoire de Vigy. Seigneurie du Haut-Chemin en Pays messin. Le , Vigy et ses terres a été donné à l’abbaye de Saint-Arnould de Metz[42]. L'abbaye de Saint-Arnould avait comme couleurs le bleu et le jaune. Ce même bleu et jaune sont les couleurs qui figurent actuellement sur le blason de la commune. En 1365, les habitants de Vigy sont mis sous la protection du Luxembourg, puis sont réunis à la France en 1648. En 1635, le , presque tout le village fut brûlé par les Espagnols : les hommes, les femmes, les enfants, et le bétail. Les troupes, dirigées par le colonel Maillard, ne venaient pas de loin car le pays messin était voisin des Pays-Bas espagnols. Elles mirent à feu et à sang le village, ne laissant derrière eux qu’un monceau de ruines autour d’une bâtisse appelée « La grange aux dîmes ». Le but étant de punir les habitants de n’avoir pas voulu héberger ses soldats[43]. Il est donc peu probable qu’il y ait eu deux tours. À la fin du XVIIIe siècle apparaît l’orthographe Vigy dans le cahier de doléances qui se transformera en Wigingen lors de l’occupation allemande pour en devenir le Vigy actuel. On trouve également l’appellation Vigy en patois lorrain. Vigy est chef-lieu de canton depuis la Révolution. C’est en 1809 que Napoléon a créé la commune de Vigy-Hessange. En 1844, on y trouve 851 individus et 89 maisons. 65 garçons fréquentent l’école de garçons et 53 filles, l’école de filles[44]. 1871 à 1918Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Vigy est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. 1889 : statuts du règlement de la Caisse d’épargne de Vigy[45]. Première et Seconde Guerres mondialesDurant la Première Guerre mondiale, les cloches de l’église de Vigy furent saisies comme celle des autres villages. La plus petite, fondue en 1847, fut épargnée. En , beaucoup de gens de Vigy furent expulsés à Mussidan en Dordogne. Quelques-uns furent massacrés le après une rafle provoquée par une attaque de la résistance — plus de cinquante morts en tout. Installation d’un orgue Franz Staudt dans l’église Saint-Léger en 1902[46]. Le , distribution publique de l’énergie électrique par l’UEM[47] La première association l’Union sportive de Vigy (US Vigy) fut fondée en 1937, sous l’impulsion de son premier président, Augustin Mazzocchi[48]. L'après guerreLes pavillons Baticoop[49], unité d'habitation, proposaient un confort moderne. Une architecture destinée à l'épanouissement humain formulé par l'édition de cartes postales. Vivre et partager la conviction que l’architecture et l’urbanisme modernes pouvaient contribuer à un monde meilleur. Dans cet esprit du vivre et partager, l'association du Foyer Rural de Vigy est fondée en 1962. Puis l’Adeppa est créée en 1963 à l’initiative du carrefour des organisations de jeunesse et d’éducation populaire (COJEP) dans le but de créer un centre de formation des cadres de la vie associative. En 1963, découverte par Mlle Meyer, du Cirsium canum en colonies le long des routes de vigy (espèce d’Europe Centrale,nouvelle pour la France)[50] En , création de la batterie-fanfare la Jeanne d’Arc par Marc Mazzocchi, Albert et Jean Fuss et quelques volontaires[51]. Puis en 1967 le nouveau "Foyer" est inauguré. Création du collège Charles-Péguy en 1969. Enfin une caserne de gendarmerie a été édifiée en 1979[52]. Période contemporaineEn 1985, création du train touristique. Activités touristiques comme le Labyrinthe Végétal, le Vélorail, la brocante annuelle. VIGY voit sa population augmenter, un nouveau lotissement voit le jour. Outre le monde associatif très présent dans la commune, VIGY possède beaucoup d'atouts pour ses habitants :
HessangeHessange est une annexe de Vigy. Politique et administrationTendances politiquesVigy est une ville de tradition conservatrice sur le plan politique. Depuis la Seconde Guerre mondiale, elle vote le plus souvent à droite, toutefois, les listes présentes lors des élections municipales successives sont toutes sans étiquette. Administration municipaleCi-dessous, le partage des sièges au sein du conseil municipal de Vigy[53] :
Le , démission collective de sept conseillers municipaux et un adjoint au maire[55] Le 1er tour des élections municipales partielles[56] avec un taux d'abstention record, proche de 65 % n'a permis à aucun candidat d'être élu[57]) Le la liste de l'opposition au maire a remporté 50 % des suffrages et gagné 8 sièges au conseil municipal (source : mairie de Vigy) Le , élection municipale, la liste un maire pour tous la mairie à tous remplace l'ancien conseil municipal. Liste des mairesPolitique environnementaleLa commune de Vigy a su mettre en valeur son patrimoine rural de village lorrain traditionnel. Cependant la commune a détruit plusieurs bâtiments et infrastructure, qui étaient témoins du passé. Le plan local d’urbanisme de Vigy a été arrêté[Quand ?][61]. Depuis le , une partie de la commune de Vigy est un site inscrit (no régional SI57331A)[62] à l’inventaire des « Paysages remarquables de Lorraine ». JumelagesVigy-Hessange est jumelée avec la commune de Mussidan en Dordogne depuis 1990. Ce village a accueilli un grand nombre d’expulsés de Vigy-Hessange durant la Seconde Guerre mondiale. Certains des habitants y sont nés[63]. Le , après deux jours d’un voyage pénible dont ils ignoraient la destination, une partie des habitants de Vigy et d’Hessange débarquent sur le quai de la gare de Mussidan. Ils sont logés provisoirement à l’hôtel de ville, à l’école et dans des centres d’accueil. Ensuite, chacun se cherche un logement, chez des particuliers ou dans des baraquements. Les habitants d’Hessange seront accueillis à Sourzac, à trois kilomètres de Mussidan. Les hommes trouvent du travail, les uns dans l’usine « Bois et fer », les autres chez des fermiers ou planteurs de tabac[64]. Population et sociétéDémographieÉvolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66]. En 2022, la commune comptait 1 541 habitants[Note 3], en évolution de −9,88 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Pyramide des âgesLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait 848 hommes pour 887 femmes, soit un taux de 51,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,08 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Vie localeEnseignement
Manifestations culturelles et festivités
Qualité de l'eauEn date du 13/02/2012, Eau d'alimentation conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés[81]. Sports
ÉconomieXIIe siècleLe duc Simon Ier de Lorraine donne des terres pour la création de l’abbaye de Villers-Bettnach. Les moines défrichent les terres, introduisent de nouvelles cultures, de la formation[style à revoir]. L’abbaye prospère rapidement[82]. XIXe siècleUne tuilerie, une tannerie, un moulin à vent, moulin à eau (moulin de Rabas[83]), deux notaires et deux huissiers[84]. Actuellement
ÉnergieÀ partir du poste de transformation de la commune, l'électricité produite par la centrale nucléaire de Cattenom est distribuée dans le réseau français. Une interconnexion électrique avec l'Allemagne s'effectue depuis le poste de Vigy[Carte 4]. Culture et patrimoineFrontière linguistiqueDepuis les différentes guerres (Guerre franco-allemande), la frontière politique et donc la frontière militaire a été fluctuante. Au cours du processus de construction européenne les frontières politiques internes de l’Union européenne sont devenues de plus en plus perméables. L’ouverture de la frontière a permis une augmentation des échanges de toutes sortes et, quels qu’en soient les motifs (travail, loisirs, commerce…). Les flux de travail frontalier sont évidemment favorisés par la proximité linguistique existant de part et d’autre de la frontière (langues/dialectes) et par la disparition de l’effet barrière de la frontière (échanges scolaire, mise en place de la libre circulation des travailleurs….). La frontière linguistique acquiert alors le statut de barrière qui a un caractère politique. Il y a dévalorisation de la frontière réel au profit d’«une zone tampon» ou bien d’une «frontière linguistique»..La frontière linguistique et culturelle mosellane ne correspond nullement à une frontière politique[87]. Cette frontière linguistique passait sur le Nord du ban de Vigy jusqu'à la guerre de Trente Ans. La « frontière linguistique » n’est donc pas le signe d’un affrontement entre des peuples de culture et de langue différentes, mais plutôt un espace de bilinguisme où ces cultures sont entrées dans un monde d’échange[88]. Dialecte messinL’observatoire linguistique Linguasphere distingue sept variantes du lorrain et associe le messin à Metz, au pays messin et à toute la Moselle francophone. D’après une carte des patois romans de la Moselle plus détaillée, le patois messin est une variante parlée dans le Haut-Chemin, centrée sur Vigy, juste en dessous la frontière linguistique mosellane. Contes et légendes
AssociationsVigy est connu pour son dynamisme et son tissu associatif fort avec plus de quarante associations. Le Foyer Rural est une association d'éducation populaire. Il regroupe historiquement de nombreuses sections et développe des activités socioculturelles diversifiées. Il est historiquement adhérent au mouvement rural de la Confédération Nationale des Foyers Ruraux. L’association la plus célèbre est l’Adeppa. Éclaireuses Éclaireurs de France - Les TrappeursLe groupe local de scoutisme laïque, mixte et sans uniforme basé sur une méthode éducative active est né à Vigy en 2009 sous l'impulsion d'Alexandre Simon (Gecko) qui a longtemps été le responsable de la structure locale d'activité (jusqu'en 2021). Les Trappeurs de Vigy organisent la majeure partie de leurs activités sur un terrain de l'association des EEDF de 2 ares de verdure et de bois en bordure du village[90]. L’association départementale d’éducation populaire et de plein air - ADEPPAL’Adeppa est née en 1963 à l’initiative du Carrefour des organisations de jeunesse et d’éducation populaire (COJEP) dans le but de créer un centre de formation des cadres de la vie associative[91]. Dispersés dans treize hectares de verdure, un pavillon central abrite une salle de congrès sonorisée (300 places), divers salles et des chambres individuelles. De plus, six autres pavillons pour être complètement indépendants. Cet équipement est notamment un lieu de restauration et de terrains de sport[92]. Plusieurs manifestations s’y tiennent, comme Europe Direct[93] et Éthic Étapes[94]. Centre de l’Est du véhicule militaireLe Centre de l’Est du véhicule militaire (CEVM)[95] est une association créée en 1978 ayant pour but de conserver un patrimoine mécanique des années 1940-1945 : véhicules militaires français, américains, russes, anglais soit environ 90 véhicules, jeep, camions, etc. Cette association est installée à Vigy depuis 1998. Elle propose l’accueil de groupes et la location de matériel pour des manifestations ou des expositions[96],[97]. L'association organise des journées de rassemblement de collectionneurs, au cours desquelles sont proposés des balades autour de Vigy[98]. Congrégation des sœurs de la Divine Providence dite de Saint-Jean-de-Bassel« Rien n’est d’une plus grande importance que l’éducation de la jeunesse, c’est de la jeunesse que dépend toute la vie. » Jean-Martin Moyë (Directoire, Projet p. 112 et 114). La communauté des sœurs de la Divine Providence a été fondée par Jean-Martin Moyë, à Befey (à 6 km de Vigy) qui avec l’aide de Mlle Marguerite Lecomte a ouvert la première école de la communauté à Vigy en 1762[99]. Chassées à la Révolution française, les sœurs se réfugient à Saint-Jean-de-Bassel. La communauté se développe dans le monde (États-Unis…). Elles reviennent à Vigy-Hessange dans les années 1980[100]. Sites naturels, patrimoine et circuits touristiquesNotre-Dame-de-Rabas (à 5,5 km au nord-est de Vigy, à côté de Saint-Hubert)LégendeLa légende raconte[101] : « Une chaleur accablante ! Une troupe de chasseurs et une meute de chiens poursuivent un cerf aux abois dans les bois de Saint-Hubert. Ils s’égarent. Gens et bêtes souffrent d’une soif intense. Très touché de voir ses gens et ses bêtes souffrir, Charlemagne fait alors le vœu de construire une chapelle à la Vierge si elle venait à son secours. Soudain, sous les pieds de son cheval jaillit une source fraîche et limpide. » Une autre légende moins connue raconte[102] « Alors qu’il chassait dans la forêt de Saint-Hubert, Charlemagne aperçoit un chevreuil au milieu d’un torrent. L’animal reste figé sur place alors que la meute et la troupe font grand bruit. Étonné par le comportement de l’animal et soupçonnant un miracle, l’Empereur fait creuser là où s’est arrêté le chevreuil. On eut tôt fait de trouver une statue noire de la Vierge. Charlemagne lui fit édifier une chapelle qu’il nomma Rebach, c’est-à-dire « torrent du chevreuil », en allemand. » Recensée en 1200, Rebach fut effectivement une des appellations des lieux. Il pourrait effectivement s’agir de Reh : « le chevreuil » et Bach : « le ruisseau ». Le nom a ensuite lentement dérivé vers Rabas. Le ruisseau lui s’est par contre arrêté au patronyme de Reibach. Ici il faut comprendre ruisseau à la place de torrent. L’histoire ne semble pas contredit la possible d'influence de Charlemagne dans la construction de la chapelle de Notre-Dame-De-Rabas Les Chroniques de la cité de Metz en font d’ailleurs mention pour cette seconde version de la légende[103] HistoireLe premier oratoire aurait été érigé en 806. Cette première chapelle était très petite et n’avait pas de clocher. La chapelle actuelle a été construite sur le même emplacement. En 1049, le pape Léon IX serait venu consacrer la chapelle. Dès le XIe siècle, la chapelle de Rabas devient un lieu de pèlerinage[104]. Pendant des siècles, l’abbaye Saint-Arnould de Metz a administré et entretenu la chapelle car Charlemagne était apparenté à saint Arnould. Les religieux trouvaient refuge à Rabas en cas de danger ou d’épidémie. En 1405, les prêtres des environs de Rabas ont écrit et signé une missive dans laquelle ils font état d’une bulle en latin signée par le pape Urbain II qui parlait de la construction de la chapelle de Rabas par l’empereur Charlemagne et de sa déconsécration par le pape Léon IX. En 1603, don Floret religieux de Saint-Arnould traduisit cette pièce en français[105]. À la Révolution, la chapelle fut confisquée et vendue à des particuliers en 1797 mais les pèlerinages ne s’arrêtèrent pas. En 1423, vivait à Rabas un ermite du nom d’André, originaire de Flévy. On note également, en 1630, un autre ermite, le franciscain Colezius, docteur en théologie. Renaissance de Notre-Dame-de-RabasEn 1883, sur l’initiative de l’abbé Pierron et son successeur l’abbé Cazin, archiprêtre à Vigy, le domaine de Rabas est racheté aux héritiers. De 1884 à 1886, sous l’impulsion de l’abbé Cazin, la chapelle vétuste, délabrée, est reconstruite dans son état actuel, en intégrant une partie ancienne chapelle à savoir l’entrée[106]. À cette époque, trois vitraux ont été offerts par le vicomte de Coëtlosquet du château de Mercy. Le quatrième vitrail est un don de la baronne de l’Épée de Metz. La chapelle possède un carillon de neuf cloches, bénites en l’église de Vigy, le . Depuis, il a été électrifié. En , des centaines de pèlerins ont célébré avec ferveur le centenaire de Notre-Dame-de-Rabas avec Mgr Paul-Joseph Schmitt, évêque de Metz. Des festivités populaires avec le groupe irlandais Clann Na Gael, des animations folkloriques, des chants grégoriens grâce à la Psalette de Saint-Avold[107]… Chaque lundi de Pentecôte, le pèlerinage de Notre-Dame-de-Rabas revit ; de nombreux pèlerins cheminent vers la chapelle[108]. Selon un vœu très ancien, les paroissiens d’Oudrenne et environs y viennent en pèlerinage (le mercredi après la Fête-Dieu)[109]. Représentation de Notre-Dame-de-Rabas
La source de CharlemagneLes trois sources[Lesquelles ?] coulent toujours, sans tarir, à partir de Rabas et à environ 300 m en direction du hameau de Befey. La source de Charlemagne, potable, alimente le ruisseau de Rebach. La littérature nous informe que d’après une croyance ancienne : « Pour guérir les nourrissons : apporter une chemise ou bien un autre vêtement du malade à la fontaine et jeter l’objet sur l’eau de bassin creusé devant la fontaine. Si cet objet flotte sur l’eau la guérison est considérée comme certaine. Puis toucher la statue miraculeuse de Notre-Dame de Rabas, puis ne pas manquer de boire l’eau de la fontaine… »[112] Le site de la source de Charlemagne et la chapelle de Notre-Dame de Rabas qui donne lieu à un pèlerinage et à un rite ambulatoire auprès de la source de Charlemagne trouve son origine dans des croyances pré-chrétiennes[113]. Labyrinthe végétalSur plusieurs kilomètres, au hasard de nouveaux chemins, les aventuriers d’un jour partiront à la recherche de panneaux comportant plusieurs questionnaires sur différents thèmes. Une récompense attend les concurrents les plus perspicaces[114]. Des animations nocturnes ponctuelles très appréciées sont également organisées. Les chemins boueux par temps de pluie rajoutent du piment à cette promenade en pleine campagne. Tous les ans, les bénévoles créent et gèrent un nouveau labyrinthe végétal ouvert de juillet à septembre. Les anciens labyrinthes étaient un personnage inca, une caravelle, un dirigeable, un dragon, une locomotive à vapeur[115]. L’édition 2009 utilise le thème de l’anniversaire du Débarquement : le labyrinthe de maïs représente un char avec son canon et une borne de la liberté. D’après la responsable du site, Danielle maire, le labyrinthe a franchi le cap des 10 000 visiteurs[116]. Le , les caméras de l'hélicoptère du Tour de France ont repéré la forme d’un immense vélo dans un champ de maïs[117]. GareLa ligne de chemin de fer Metz-Vigy-Anzeling a été inaugurée le par Monsieur Watersapp, Président des chemins de fer d'Alsace-Lorraine, le maire de Vigy dit dans l'enthousiasme 'que cette ligne apporte la prospérité à notre canton'. Le fut mise en circulation régulière la première locomotive à vapeur[118]. Le tracé de la ligne est issu de l’un des deux tronçons d’itinéraires stratégiques qui reliaient Metz à Anzeling via Vigy et Bettelainville à Merzig via Waldwisse[119]. L'Allemagne de Guillaume II voulait, en cas de nouvelle guerre avec la France, amener vite et facilement des troupes du Rhin, de la Sarre vers Metz et la Frontière avec la France. Cette ligne était très technique, avec des tunnels et viaducs. La section Vigy à Bettelainville est abandonnée par la SNCF le . Conscient de l’intérêt touristique du site, le département de la Moselle acquiert dès 1978 la ligne qui est confiée à l’association ALEMF en 1985, puis cédée en 1991[120]. Depuis 1985, cette ligne de chemin de fer touristique de douze kilomètres qui relie Vigy et Hombourg-Budange, traversant la vallée de la Canner en passant par la forêt de Saint-Hubert. Des anciennes gares de Vigy et de Hombourg-Budange sont les points de départ d’arrivée. La section de Vigy vers Metz fut victime des combats de la libération en et l'important viaduc de Failly fut détruit et jamais reconstruit[121],[122],[123]. Elle fête ses cent ans le [124]. Les wagons de 3e et 4e classe sont classés monuments historiques. Ouverture du 1er mai au 1er dimanche d’octobre (locomotive à vapeur ou autorail « Picasso » en fonction des heures de départ)[125],[126]. Modélisme ferroviaireCette association s’est aussi distinguée en organisant des expositions de modèles réduits ferroviaires de haut niveau, en particulier lors de la première Exposition internationale en 1972 qui donna à l’association le poids suffisant pour que la SNCF renoue avec une ancienne tradition : le baptême des Locomotives. C’est ainsi qu’en 1973 eut lieu le baptême d’une BB15000 aux armes de la Ville de Metz[127]. VélorailLe chemin de fer touristique de la vallée de la Canner ne fonctionnant que le dimanche et les jours fériés, le vélorail utilise cette voie en semaine ainsi que le matin (des dimanches et jours fériés) pour donner vie et valoriser ce patrimoine centenaire[128]. Plusieurs parcours sont possibles pour une balade à travers les bois et les champs en vélorail :
Du 1er week-end d’avril jusqu’au début octobre[129],[130]. Randonnées pédestre et VTTCircuits labellisés par le département:
Autre circuit :
Chalet de RabasAncien abri du pèlerin transformé en chalet de vacances. Ce chalet appartient à la paroisse de Vigy. Les locations sont réservées aux mouvements de jeunes, associations, amicales et particuliers. Le chalet est ouvert toute l’année et est géré bénévolement par l’association "Les amis de Rabas". Lieux de promenades
Architecture religieuse
Le Saint est le patron des malades.
Architecture civileLa rue principale du village ancien d’Hessange est constitué d’usoirs.
Maisons remarquables
Patrimoine architectural à HessangeLa structure viaire d’Hessange est linéaire. Elle correspond au village-rue lorrain.
Château d’HessangeAu milieu du dix-neuvième siècle, la démolition de la partie centrale a permis la construction d’une entrée et des écuries avec des têtes d’animaux sculptées au-dessus de chaque fenêtre. Quelques propriétaires du château :
Dans les années 1960-1970 (?), la commune d’Amnéville rachète le château pour en faire un centre de vacances[136]. Art et musique
Films, documents tournés à Vigy
MusiqueEn répétition Gastronomie
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Bibliographie
Notes et référencesNotes et cartes
Références
Articles connexes
Liens externes
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