Vlaamperd
Le Vlaamperd (en français : « cheval flamand ») est une race de chevaux originaire d'Afrique du Sud, devenue très rare. Provenant de différents croisements à partir du Frison importé aux Pays-Bas, il servait d'animal de selle et de traction d'attelage en Afrique du Sud. Il se raréfie au XXe siècle, frôlant l'extinction. Son stud-book et sa société de race sont créés en 1983. Environ 200 Vlaamperd perdurent au début du XXIe siècle. DénominationLe nom afrikaans Vlaamperd se traduit en français par « Cheval flamand », « Flamand » étant un nom international possible pour le Vlaamperd[1],[2]. Il faut pas pour autant confondre cette race avec le cheval flamand d'Europe (Vlaams Paard)[3], qui n'a ni les mêmes origines, ni les mêmes usages. Le nom de « Flamand » était donné en Afrique du Sud à tout cheval importé depuis les Pays-Bas ou la Flandre durant la période d'interdiction d'export des chevaux néerlandais, quelle que soit l'origine génétique réelle des animaux concernés[1]. HistoireLe Vlaamperd d'Afrique du Sud provient de croisements opérés à partir du Frison, importé dans ce pays au début du XXe siècle, sur la souche locale présente sur place, majoritairement composée du cheval du Cap[1], mais aussi de Pur-sang, de Hackney[2] et de Cleveland Bay[3]. Un étalon Frison oriental, connu sous le nom de Kemp, a également une importance majeure sur le Vlaamperd moderne[4]. Le stud-book est créé en 1983[2], concomitamment à la fondation de la SA Vlaamperd Breeders Society à Bloemfontein[4]. En 1992, il ne reste que 165 Vlaamperd recensés, dont 65 juments inscrites dans le stud-book[2]. En 1999, les effectifs ont vraisemblablement remontés, se situant dans une fourchette entre 100 et 1 000[2]. DescriptionLe dictionnaire de CAB International lui attribue une taille de 1,47 m à 1,57 m[1] ; la base de données DAD-IS indiquant une moyenne de 1,54 m[2], comme le guide Delachaux (2014), qui y prend probablement ses sources[3]. Le modèle est léger et de poids moyen[1],[2], assez proche morphologiquement du Frison qui a influencé le Vlaamperd, mais plus fin que chez ce dernier[3]. Sa tête, assez longue, est de profil rectiligne[3]. L'encolure, portée haut, présente une cambrure caractéristique[3]. La croupe est ronde, les membres longs[5]. Crinière et queue sont abondantes, de même que les fanons[5]. La robe est toujours noire[1],[2], ou presque, car le standard de la race autorise aussi le bai foncé chez les juments[3],[4]. Des reflets dans la crinière peuvent évoquer le bai-brun[1]. C'est un cheval puissant et coopératif, doté d'allures relevées[3]. Sa sélection est assurée par la South African Stud Book and Livestock Improvement Association (SASBLIA)[2] au niveau national, mais plus particulièrement portée par la Suid Afrikaanse Vlaamperdtelersgenootskap[6]. UtilisationsLe Vlaamperd est prioritairement attelé[2], ses allures spectaculaires lui assurant beaucoup de succès dans toutes les formes de compétition d'attelage[4]. Il peut aussi être monté avec succès[3]. Il est devenu populaire dans la pratique du dressage[1]. Diffusion de l'élevageLe Vlaamperd est considéré comme une race locale d'Afrique du Sud[2], surtout présente dans la région du Cap-Occidental[1],[3]. Ian L. Mason (1996) le signalait comme proche de l'extinction[7],[8]. En , le département de l'agriculture sud-africain signale le Vlaamperd parmi les races de chevaux exotiques reconnues et développées localement[9]. Le Vlaamperd n'est pas mentionné dans l'étude menée par Rupak Khadka, de l'Université d'Uppsala, publiée en pour la FAO[10]. En revanche, d'après le guide Delachaux, il perdure à très faibles effectifs, de l'ordre de 200 sujets en 2013[3]. Notes et références
AnnexesArticles connexesLien externe
Bibliographie
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