Historique des garnisons, combats et batailles du 16e régiment de dragons
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Ancien Régime
Le régiment d’Orléans-Cavalerie est créé en 1718, formé avec des compagnies franches et des compagnies provenant de régiments réformés et reste jusqu’en 1791 dans la maison d’Orléans, année pendant laquelle il devient le 16e régiment de dragons. Le régiment depuis sa création a combattu pendant la guerre de Succession de Pologne d’Autriche et pendant la guerre de Sept Ans.
Guerres de la Révolution et de l'Empire
: À l'Armée de Naples. Commandant en chef : général Macdonald, division Rusca, général de brigade : Kellermann, le 16e régiment de dragons est à 490 h.
1815 :Campagne de Belgique, le régiment est composé de quatre escadrons pour un total de 326 hommes, 23 officiers et 303 hommes de troupes. L'unité est intégrée au IVème Corps - 7ème Division de Cavalerie - 2ème Brigade sous les ordres de Gérard[3].
1873-1883 : en garnison à Cambrai au quartier Mortier[5]
1893-1914 : En garnison à Reims ; le , le 16e dragons prend possession de la caserne Jeanne-d'Arc (quartier Louvois) à Reims et y restera jusqu'en août 1914.
Le régiment est recréé le [9] comme 16e régiment de dragons portés[10]. Il est dissous quelques jours plus tard[9].
Après-guerre
Le régiment est recréé en juin 1952 à Haguenau et devient le nouveau régiment de chars de la 2e division d'infanterie (devenue motorisée en mars 1955)[11].
Il embarque en juin 1955 pour Alger, sans ses chars Pershing et AMX-13. Au sein de sa division, il opère de juin 1955 à novembre 1955 en Kabylie, secteur de Bouira, puis de novembre 1955 à mars 1962 dans le Constantinois.
Il retourne en France en avril 1962[11]. Installé à Noyon le , il y est dissous le .
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[12] :
Homologué G.943 en 1952 : Gonfanon de gueules semé de fleurs de lys d'or, au nombre 16, supporté par deux levrettes et surmonté de la devise Nomen laudesque manebunt. En pointe des chiffres 16, la date 1718[11].
Gaston de Gironde, lieutenant, commandant le 2e escadron du 16e dragons, auteur d'une charge de cavalerie (qui lui sera fatale) face à une escadrille allemande, le , à Vivières.
Jacques Tati, réalisateur : en 1927-1928, il effectue son service militaire à Saint-Germain-en-Laye, dans la cavalerie (16e régiment de Dragons). Il est mobilisé dès à nouveau au 16e régiment de Dragons.
↑Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 514-515
↑Michel Aumaitre, Les casernes du nord-est de la France en 1914, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN978-2-84910-775-1), p. 21.
↑Jacques Sicard, « Les divisions de cavalerie et leurs insignes, 1939-1940 », Armes Militaria Magazine, no 87, , p. 62-67
↑ a et b« Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie, (lire en ligne)
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 212-213
↑ ab et cJean de Lassalle, « Les insignes des cuirassiers et dragons 1939-1940 », Militaria Magazine, no 3, , p. 8-12
Casteras-Villemartin (Vicomte de), Historique du 16e régiment de dragons, 1718-1891. Paris, Éditions artistiques militaires Person, 1892, 208 p., illustré de 7 planches en couleurs par le lieutenant Rozat de Mandres.
Houdecek François, En campagne avec le 16e régiment de dragons, Napoléon Ier magazine, no 25, mars-, p. 30-35
fr, Historique du 16e régiment de dragons : Campagnes 1914-1918, Paris, Chapelot, , 80 p.