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16e régiment de dragons

16e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 16e régiment de dragons
Le régiment en 1814 lors de la campagne de France

Création 1718
Dissolution 1977
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de dragons
Rôle Cavalerie
Effectif 326 hommes lors des Cent-Jours
Ancienne dénomination Régiment d'Orléans Dragons
11e Régiment de dragons
4e Régiment de lanciers
Régiment des lanciers de Monsieur
Devise Nomen laudesque manebunt
(Les louanges et le nom resteront)
Inscriptions
sur l’emblème
La Moskova 1812
Hanau 1813
Vauchamps 1814
Fleurus 1815
l'Ourcq 1914
l'Avre 1918
La Marne 1918
Guerres Guerres de la Révolution française
Guerres de l'Empire
Première Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles Bataille de Leipzig
Bataille de Ligny
Bataille de Wavre
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palme
une étoile d'argent
Médaille d'or de la Ville de Milan

Le 16e régiment de dragons (abrégé 16e RD ou 16e dragons), est une unité de cavalerie de l'Armée française, acutellement dissoute.

Il est créé sous la Révolution à partir du régiment d'Orléans dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime.

Dissous à la fin du Premier Empire, il est recréé en 1871 à partir du 4e régiment de lanciers. Il combat pendant la Première Guerre mondiale et est dissous en 1928. En juin 1940, à la fin de la bataille de France, il est remis sur pied pendant quelques jours comme régiment de dragons portés. Formé une dernière fois de 1952 à 1977 comme régiment de chars, il participe à la guerre d'Algérie de 1955 à 1962.

Création et différentes dénominations

  •  : création du régiment d'Orléans dragons
  • 1791 : 16e régiment de dragons
  • 1814 : dénommé 11e régiment de dragons
  • 1815 : 16e régiment de dragons
  • 1815 : dissous après les Cent-Jours
  • 1871 : 16e régiment de dragons, à partir du 4e régiment de lanciers
  • 1929 : dissous
  • 1940 : 16e régiment de dragons portés (16e RDP) puis dissolution
  • 1952 : 16e régiment de dragons
  •  : dissous

Colonels/chef-de-brigade

Ce régiment a le Régent d'Orléans pour premier mestre de camp propriétaire.

(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.

Historique des garnisons, combats et batailles du 16e régiment de dragons

Ancien Régime

Le régiment d’Orléans-Cavalerie est créé en 1718, formé avec des compagnies franches et des compagnies provenant de régiments réformés et reste jusqu’en 1791 dans la maison d’Orléans, année pendant laquelle il devient le 16e régiment de dragons. Le régiment depuis sa création a combattu pendant la guerre de Succession de Pologne d’Autriche et pendant la guerre de Sept Ans.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Par Knotel : Combat de Prenzlau du 28 octobre 1806.

Au retour de la Restauration le régiment est dissous.

De 1871 à 1914

Caserne des Dragons vers 1909, quartier Louvois, Reims.

Le régiment est recréé en 1871 à partir du 4e régiment de lanciers[4].

  • 1873-1883 : en garnison à Cambrai au quartier Mortier[5]
  • 1893-1914 : En garnison à Reims ; le , le 16e dragons prend possession de la caserne Jeanne-d'Arc (quartier Louvois) à Reims et y restera jusqu'en août 1914.

Première Guerre mondiale

De 1914 à 1918, le régiment fait partie de la 3e brigade de dragons de la 5e division de cavalerie.

Carte postale souvenir de 1910.

1914

1915

1916

1917

1918

Entre-deux-guerres

Maréchal des Logis en 1928, Archives personnelles.

À partir de 1923, il fait partie de la 3e brigade de dragons de la 1re division de cavalerie (aussi appelée 1re division légère)[6],[7]. En garnison à Saint-Germain-en-Laye[7],[8], il est dissous le [9].

Seconde Guerre mondiale

Le régiment est recréé le [9] comme 16e régiment de dragons portés[10]. Il est dissous quelques jours plus tard[9].

Après-guerre

Le régiment est recréé en juin 1952 à Haguenau et devient le nouveau régiment de chars de la 2e division d'infanterie (devenue motorisée en mars 1955)[11].

Il embarque en juin 1955 pour Alger, sans ses chars Pershing et AMX-13. Au sein de sa division, il opère de juin 1955 à novembre 1955 en Kabylie, secteur de Bouira, puis de novembre 1955 à mars 1962 dans le Constantinois.

Il retourne en France en avril 1962[11]. Installé à Noyon le , il y est dissous le .

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[12] :

Étendard du 16e régiment de dragons

Décorations

Insigne

Homologué G.943 en 1952 : Gonfanon de gueules semé de fleurs de lys d'or, au nombre 16, supporté par deux levrettes et surmonté de la devise Nomen laudesque manebunt. En pointe des chiffres 16, la date 1718[11].

Personnalités ayant servi au 16e RD

Notes et références

  1. Almanach impérial pour l'an 13
  2. Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 728
  3. a et b « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le )
  4. Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 514-515
  5. Michel Aumaitre, Les casernes du nord-est de la France en 1914, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-2-84910-775-1), p. 21.
  6. Jacques Sicard, « Les divisions de cavalerie et leurs insignes, 1939-1940 », Armes Militaria Magazine, no 87,‎ , p. 62-67
  7. a et b « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ (lire en ligne)
  8. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 212-213
  9. a b et c Jean de Lassalle, « Les insignes des cuirassiers et dragons 1939-1940 », Militaria Magazine, no 3,‎ , p. 8-12
  10. Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'arme blindée et de la cavalerie, Eurimprim, (lire en ligne), p. 59
  11. a b et c Jacques Sicard, « La 2e division d'infanterie en Algérie et ses insignes », Militaria Magazine, no 231,‎ , p. 28-35
  12. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  13. Chancellerie de l'Ordre de la Libération.

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Casteras-Villemartin (Vicomte de), Historique du 16e régiment de dragons, 1718-1891. Paris, Éditions artistiques militaires Person, 1892, 208 p., illustré de 7 planches en couleurs par le lieutenant Rozat de Mandres.
  • Houdecek François, En campagne avec le 16e régiment de dragons, Napoléon Ier magazine, no 25, mars-, p. 30-35
  • fr, Historique du 16e régiment de dragons : Campagnes 1914-1918, Paris, Chapelot, , 80 p.

Articles connexes

Information related to 16e régiment de dragons

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