Février : début de la panique financière. La politique dispendieuse de Benjamin Harrison, le retrait des investissements britanniques, les conséquences du tarif McKinley ont créé une situation de crise. En quelques mois, 642 banques, 16 000 entreprises sont en faillite tandis que la production industrielle et les prix agricoles s’effondrent brutalement. De un million en août, le nombre de chômeurs passe à trois millions en décembre (sur quinze millions de travailleurs).
25 mars : la loi antitrust est invoquée contre des dirigeants syndicaux. Un procureur de La Nouvelle-Orléans a estimé que le syndicat peut être assimilé à une entente qui vise à restreindre la liberté de commerce, tombant sous le coup de la loi Sherman.
1er novembre[6]: Grover Cleveland obtient l’abrogation du Sherman Silver Purchase Act pour freiner la fuite des réserves d’or. Il s’aliène dans son propre parti les représentants du Sud et de l’Ouest agraire qui voient dans la frappe illimitée de l’argent le moyen de provoquer une inflation salutaire. La mesure s’avère rapidement inopérante
Notes et références
↑Margaret Truman, The President's House : 1800 to the Present The Secrets and History of the World's Most Famous Home, Random House Publishing Group, , 288 p. (ISBN978-0-307-41731-2, présentation en ligne)
↑W. J. McGee, A. W. Greely, C. Hart Merriam, The National geographic magazine, vol. 5, (présentation en ligne)