16 janvier : le secrétaire de la province, Joseph-Émery Robidoux, dépose à l'Assemblée législative un projet de loi présentant une réforme mineure de l'éducation qui ne suscite aucune opposition de la part du clergé. Il crée des postes d'inspecteurs d'écoles, qui seront nommés par le gouvernement, propose une distribution gratuite de manuels scolaires et institue deux bureaux d'administrateurs, l'un catholique et l'autre protestant. De plus, les cours d'agriculture et de dessin seront désormais obligatoires[2].
1ermai : l'orphelinat Saint-François-Xavier de Montréal est la proie des flammes. Les dommages sont évalués à 100 000 $, mais aucune perte de vie n'est à déplorer[10].
11 mai : un nouvel éboulis fait s'effondrer ce qui restait debout de la cathédrale de Nicolet[9].
Juin
3 juin : le plan de la gare Windsor de Montréal est approuvé. Une fois construite, elle sera la plus grande gare de chemin de fer de tout le Canada[11].
25 juin : une partie du village de Saint-Raymond est rasé par un incendie. Les dégâts sont évalués à 170 000 $. Dans le centre du village, seule l'église a résisté aux flammes[12].
Juillet
18 juillet : un incendie ravage une partie du quartier Saint-Roch de Québec entre les rues Saint-François, De La Salle et le boulevard Langelier. 400 personnes n'ont plus de domicile. Il y a pour 150 000 $ de dommages[13].
9 août : le déraillement d'un train cause la mort de huit personnes dont une famille entière à Saint-Polycarpe[15].
Septembre
Septembre : lors d'un congrès ouvrier tenu à Montréal, les délégués annoncent leur décision de fonder un parti ouvrier dont le but serait la défense de la cause des travailleurs[16].
Octobre
1er octobre : le Vatican décide l'établissement d'une légation apostolique au Canada. Le premier délégué permanent est un Franciscain d'origine américaine nommé Diomede Falconio.
14 octobre : La Presse repousse la théorie selon laquelle les luttes de l'Angleterre doivent être obligatoirement les mêmes que celles du Canada[19].
18 octobre : s'opposant à la participation du Canada à la guerre des Boers, le jeune député Henri Bourassa annonce sa démission[20].
22 octobre : Henri Bourassa s'explique lors d'une assemblée à Papineauville. Selon lui, l'action du gouvernement Laurier est illégale et non constitutionnelle, et elle crée un dangereux précédent[21].