Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 1997 au Québec.
Événements
Janvier
16 janvier : la commission Nicolet sur la catastrophe du Saguenay dépose son rapport. Celui-ci n'assigne aucun blâme, mais constate que les barrages étaient désuets et mal gérés[1].
22 janvier : Québec demande au gouvernement fédéral d'amender la Constitution afin de pouvoir créer des commissions scolaires linguistiques[2].
19 février : les syndicats opposent une fin de non-recevoir au gouvernement qui propose une mise à la retraite des employés du secteur public de plus de 50 ans et ayant travaillé 30 ans[6].
27 février : les magasins Eaton se placent sous la protection de la Loi sur les faillites[7].
Mars
11 mars : émoi à Saint-Nicolas à la suite de l'explosion d'une jeep devant le local des Hells Angels. Les résidents demandent le départ des motards[8].
25 mars : le deuxième budget Landry annonce une baisse d'impôt générale à partir du 1er janvier mais une hausse de la TVQ d'un point à 7,5 %. Un fonds d'investissement à l'emploi pour le secteur privé est créé. Le déficit sera de 2,2 milliards de dollars en 1997-1998[13].
15 avril : l'Assemblée nationale adopte à l'unanimité la motion demandant à Ottawa un amendement constitutionnel pour créer des commissions scolaires linguistiques[3].
12 mai : sortie du livre Pour un Québec souverain, un recueil de textes écrits par Jacques Parizeau[19].
13 mai : le débat des chefs en français a été interrompu en raison d'un incident inusité lorsque l'une des modératrices, l'animatriceClaire Lamarche du réseau TVA, s'est s'effondrée subitement durant les échanges. Le débat était aussi diffusé à la Télévision de Radio-Canada et RDI[20].
21 mai : l'Assemblée nationale adopte une résolution sur le droit du peuple québécois à décider lui-même de son avenir[21].
2 juin : le PLC de Jean Chrétien remporte l'élection générale fédérale et formera un gouvernement majoritaire. Les résultats sont de 156 libéraux, 60 réformiste, 44 bloquistes, 21 néo-démocrates et 20 conservateurs. Au Québec, la répartition est de 44 bloquistes, 26 libéraux et 5 conservateurs. Le Bloc québécois a perdu 10 comtés et le statut d'opposition officielle[25].
24 juin : une nouvelle émeute de la Saint-Jean à Québec occasionne une centaine d'arrestations[27].
26 juin : Pauline Marois annonce sa réforme des cours au primaire et au secondaire, mettant l'emphase sur le français, l'anglais, les mathématiques et l'histoire[28].
Juillet
3 juillet : annonce qu'il y a eu 25 000 mises à la retraite anticipée dans la fonction publique québécoise[29].
8 août : la conférence annuelle des premiers ministres à Saint-Andrews débute dans la controverse lorsque l'on apprend que Frank McKenna a envoyé une lettre d'appui aux partitionnistes du Québec[33].
1er septembre : entrée en vigueur du nouveau programme d'allocations familiales[37].
9 septembre : les gardiens de prison débrayent pour protester contre leurs conditions de travail. Deux d'entre eux ont en effet été assassinés depuis le début de l'été. Une entente a finalement lieu[38].
14 et 15 septembre : les 9 premiers ministres des provinces anglophones se rencontrent à Calgary et s'entendent pour reconnaître le caractère distinct du Québec mais l'égalité de toutes les provinces. C'est la déclaration de Calgary[39].
29 septembre : lors d'une rencontre avec Lucien Bouchard à Paris, Jacques Chirac confirme qu'il reconnaîtra un Québec indépendant à la suite de la victoire d'un Oui lors d'un référendum sur la souveraineté[43].
↑Roger Nicolet, Louise Roy, Raymond Arès, Jules Dufour et Guy Mercier. Rapport de la Commission scientifique et technique sur la gestion des barrages (Rapport Nicolet). Gouvernement du Québec. Québec, janvier 1997, 350 p. (ISBN978-2-550-31087-7).
↑Michel Venne. Landry donne d'une main et prend de l'autre. Le Devoir. 26 mars 1997. p. A-1
↑Marc Delbes. L'homme à battre. Villeneuve a remis les pendules à l'heure avec sa victoire dans le Grand Prix du Brésil. Le Soleil. 1er avril 1997. p. D-10
↑Mario Gilbert. Pierre Curzi à la tête de l'UDA. Il remplace ainsi Serge Turgeon qui a occupé ce poste pendant 12 ans. Le Nouvelliste. 2 avril 1997. p. 15
↑Pierre-Paul Noreau. TQS passe aux mains de Péladeau et de Cancom. Le Soleil. 12 avril 1997. p. A-1
↑Villeneuve par 0, 979 seconde. Le Soleil. 14 avril 1997. p. A-1
↑Guy Robillard. Le Bleuet flétri. Mario Tremblay écorche les médias en rendant les armes. Le Soleil. 1er mai 1997. p. D-1
↑Claudette Samson. Crise dans les prisons. Débrayage général des gardiens et tencontre d'urgence avec le ministre, hier soir. Le Soleil. 10 septembre 1997. p. A-1