Ait-Ouabane
Ait-Ouabane (en tifinagh :ⴰⵜ ⵡⴰⵄⴱⴰⵏ, en kabyle : At-Waεban, en arabe : ايت وعبان) est un village de Kabylie, relevant de la commune d'Akbil, daïra d'Aïn El Hammam, dans la wilaya de Tizi-Ouzou[1]. GéographieLe village Ait-Ouabane est localisé au cœur de la montagne de Djurdjura, à 1 000 mètres d'altitude. Il est entouré de la Forêt d'Ait-Ouabane, la forêt la plus diversifiée du massif montagneux, étendue sur 1 100 ha et constituée d'érables regroupés çà et là, d'une cédraie (400 ha) plutôt dégradée, ainsi que de chêne zéen en altitude, de chêne vert, d'If et de pelouses pseudo Alpines[2]. AdministrationSitué à 59 km du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, Ait-Ouabane est un village relevant de la commune d'Akbil, daïra d'Aïn El Hammam. Le village a été victime d'un découpage administratif qui l'a rattaché à Ain-El-Hammam, bien que géographiquement et historiquement proche d'Iboudraren et d'Yatafen (daïra d'Ath Yenni). PopulationLa population d'Ait-Ouabane est d'environ 4 000 habitants[réf. nécessaire]. AssociationsLa vie associative des habitants d'Ait-Ouabane est bercée par trois associations :
Personnalités liées au village
HistoireLe village d'Aït-Ouabane en Algérie a été l'objet d'une attaque violente de la part de l'armée coloniale française le , en représailles de son soutien actif à la cause de l'indépendance algérienne. Les habitants du village ont été évacués et le village bombardé[4]. Les pertes pour les forces algériennes sont estimée à 40 décès. Quant aux forces françaises, elles avaient enregistré 86 morts et 105 blessés[5]. Cet événement est resté dans les mémoires et a été narré par l'officier de l'Armée de libération nationale Djaffar Ibrahim, connu sous le nom de guerre de Si Saadi, qui a témoigné des exploits et du courage de ses camarades durant la guerre de libération. Références
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