Amir Nour (arabe : امير نور ; 1936 - 2021) est un sculpteur et universitairesoudanais-américain. Ses œuvres ont été exposées aux États-Unis et à l'étranger, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, à Cuba et aux Émirats arabes unis.
Retraité mais toujours actif, Amir Nour meurt à son domicile de Chicago à l'âge de 85 ans en 2021[1].
Œuvre
Amir Nour a fréquemment choisi des formes géométriques liées à l'histoire, à l'environnement et à la tradition du Soudan, liées à la culture nubienne et à la culture afro-islamique du pays[1],[3]. Ses sculptures, réalisées avec des matériaux tels que le béton, la fibre de verre ou l'acier, sont abstraites et minimalistes, faisant référence aux animaux, aux paysages et à l'architecture de son pays natal[3]. Nour aime rappeler que les Africains étaient minimalistes bien avant que cela ne devienne une technique. Son travail reflète sa capacité à intégrer des méthodes, des techniques, des formes et des idées tirées de son expérience de Soudanais vivant en Occident[1].
Les œuvres de Nour ont été présentées à l'international, dans des musées et à travers des publications. Certaines de ses sculptures appartiennent à la collection du Musée national d'Art africain de Washington[4]. En 2002, le PS1 Contemporary Art Center du Museum of Modern Art à New York a exposé les sculptures de Nour dans The Short Century: Independence and Liberation Movements in Africa, 1945-1994, une exposition importante explorant la culture africaine à travers l'art, le cinéma, la photographie, le graphisme, l'architecture, la musique, la littérature et le théâtre[5].
De 2016 à 2017, la Sharjah Art Foundation(en) a organisé la rétrospective Amir Nour: Brevity is the Soul of Wit: A Retrospective (1965-present)[6],[7]. Elle couvre 50 ans de carrière et présente Nour comme une figure internationale non seulement dans l'art africain, mais aussi au sein des mouvements mondiaux d'art contemporain[1].
Expositions notables
Image externe
Grazing at Shendi (photographie du Musée national d'Art africain). Pour des questions de droit d'auteur, sa reproduction n'est pas autorisée sur Wikipédia.
74th Annual Exhibition by Artists of Chicago and Vicinity [74e exposition annuelle des artistes de Chicago et des environs] (collective), Art Institute of Chicago, Chicago (1973)[8]
Seven Stories About Modern Art in Africa [Sept histoires sur l'art moderne en Afrique] (collectif), Whitechapel Gallery, Londres (1995)[8].
Mohammad Omer Khalil, etchings, Amir I.M. Nour, sculptureMohammad Omer Khalil, eaux-fortes, Amir I.M. Nour, sculpture], Musée national d'Art africain du Smithsonian Institute, Washington (1994-1995)[8].
Transatlantic Dialogue: Contemporary Art In and Out of Africa [Dialogue transatlantique : L'art contemporain en Afrique et hors d'Afrique] (collectif), Ackland Art Museum(en), Chapel Hill (1999-2000)[2],[8]
(en) Robert Condon, « Amir Nour and Mohammad Omer Khalil: The National Museum of African Art, Washington, DC November 16-February 26, 1995 », Nka: Journal of Contemporary African Art, Duke University Press, no 2, , p. 58-61 (ISSN2152-7792, lire en ligne).
(en) Salah M. Hassan, « Creative impulses/modern expressions: African art today », dans Creative impulses/modern expressions: four African artists: Skunder Boghossian, Rashid Diab, Mohammed Omer Khalil (cat. exp.), Ithaca, African Studies and Research Center, Institute for African Development, Cornell University, , p. 1-14 (sur Amir Nour).
(en) Salah M. Hassan, « Brevity is the Soul of Wit: Amir Nour Between Minimalism and Africanism », Nka: Journal of Contemporary African Art, Duke University Press, no 41, , p. 84-107 (ISSN2152-7792, lire en ligne).
(en) Jean Kennedy, New Currents, Ancient Rivers: Contemporary African Artists in a Generation of Change, Washington, Smithsonian, , 204 p..
(en) The Short Century: Independence and Liberation Movements in Africa 1945-1994 (cat. exp.), Munich/New York, Museum Villa Stuck/Haus der Kulturen der Welt/P.S. 1 Contemporary Art Center, New York, , 496 p..