En 1982, Andreas Dettloff entre sur concours à l'École des Beaux-Arts de Düsseldorf. Plusieurs fois primé, il obtient une bourse fédérale lui permettant de voyager en Australie, à l'île de Pâques et en Polynésie. En 1989, il s'installe définitivement à Tahiti. Dettloff utilise les symboles polynésiens traditionnels, il les détourne et les confronte à ceux du monde occidental[2]. Dettloff a probablement été le premier artiste à introduire un art parfois conceptuel en Polynésie[3]. Il a eu une influence profonde sur toute une génération de jeunes artistes polynésiens[4].
Œuvre
Expositions
4x8 dreidimensional, sculptures et installations dans les jardins publics de la ville de Neuss, Allemagne, 1988
Forum junger Kunst, Stadtisches Museum, Kalkar, Allemagne, 1989
Exposition à la galerie Natsara, Paris, 2002
Headhunters, l'art de la chasse des têtes, galerie Natsara, Paris, 2005
À l'artiste polynésien inconnu, rétrospective, musée d'Art et d'Histoire, Maison Pierre Loti, Rochefort, 2009
Les chemins de la déportation, regards néo-calédoniens, Musée Montparnasse, Paris, 2011
Coco Hotahota : Te Maeva. Documentaire de Jonathan Bougard, 90', In Vivo Prod, Polynésie française, 2019
Mara V. Documentaire de Jonathan Bougard, 81', In Vivo Prod, Polynésie française, 2019. Dettloff joue le rôle de Patrick O'Reilly.
Gauguin : une vie controversée. Documentaire de Patricia Wheatley, 65', Grande-Bretagne, 2021
Notes et références
↑Ricardo Pineri, Dettloff, Papeete, Éditions le Motu, , 71 p. (ISBN9782915105018), Ouvrage entier
↑Tauhiti Nena, L'art en mouvement
émergence d'un art contemporain à Tahiti, Tahiti, Ministère de la jeunesse de la culture et du patrimoine chargé de la sensibilisation à l'art contemporain, , 240 p. (ISBN9782915105254), p. 130-140
↑Riccardo Pineri, Andreas Dettloff, signes & traces du sacré, Tahiti, ʼUra Éditions, , 175 p., Ouvrage entier
↑Jean-Pierre Viatge, « Mata Hoata : Andréas Dettloff exposé au musée du quai Branly », Tahiti infos, (lire en ligne)