Le premier numéro de la revue Art Press est sorti en décembre 1972 - janvier 1973[1].
La maquette originelle, restée quasi inchangée, est signée Roger Tallon.
Dans son premier éditorial, Catherine Millet (fondatrice, avec le galeriste Daniel Templon, et rédactrice en chef) explique qu'elle refuse l'approche journalistique, trop tournée vers l'anecdote ; qu'elle ne veut pas non plus d'une revue avant-gardiste qui oublierait l'histoire de l'art ni d'une revue d'histoire de l'art luxueuse pour antiquaires. Enfin, elle affirme vouloir briser les habitudes xénophobes de l'information culturelle en France.
Dans son roman autobiographique, La Vie sexuelle de Catherine M., Catherine Millet explique que la fondation de la revue et l'acquisition de son indépendance financière sont largement liées à sa constitution individuelle, elle aussi marquée par l'indépendance d'un esprit libre.
Trente ans plus tard, Art Press fait partie des rares journaux influant sur le marché de l'art contemporain français, pouvant par exemple promouvoir la cote d'un artiste[réf. nécessaire].
Art Press donne aussi son opinion, étayée par des dossiers, sur les débats de société.
L'essayiste, romancier, et critique, Jacques Henric, qui est également le compagnon de Catherine Millet, à une grande influence sur cette revue mensuelle, ou il intervient régulièrement. Il y a une rubrique, appelée Le feuilleton.
En , Art Press 2 est publié. Il s'agit d'une nouvelle collection de numéros trimestriels bilingues thématiques, née de réflexions menées à partir de l'actualité. Les numéros d'Art Press 2 déjà parus ont pour thème : La Scène française, Berlin, ville transit, Cynisme et art contemporain, Les Nouveaux Réalistes, Un numéro de choix, Londres, nouvelles sensations, Performances contemporaines.
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