Carlos Santamaría AnsaCarlos Santamaría Ansa
Carlos Santamaría Ansa, né le à Saint-Sébastien et mort le dans la même ville, est un mathématicien, humaniste, écrivain et académicien basque espagnol de langue basque et espagnole. Promoteur scientifique, culturel et académique du Pays basque, il est aussi météorologiste, philosophe, bascophile et pacifiste. BiographieCarlos Santamaría est le plus jeune de dix enfants. Fils d'un enseignant, il étudie dans la maison familiale jusqu'à 13 ans, âge auquel il entre à l'École des Marianistes de Saint-Sébastien. Après avoir terminé ses études secondaires, il étudie les mathématiques à l'université centrale de Madrid, où il rencontre Julio Rey Pastor (1888-1962), et avec qui il commence à faire des recherches en mathématiques. Sous sa direction, il approfondit formellement les principes logiques de la topologie, et obtient un doctorat en 1934, avec une thèse intitulée Sobre la noción de separación como fundamento de la topología (« Sur la notion de séparation comme fondement de la topologie »). Il étudie aussi avec José Oñate Guillén. Avec le soutien d'Eusko Ikaskuntza entre autres, le CEC (Centre d’études scientifiques de Saint-Sébastien) est fondé, avec Santamaría Ansa à sa direction. Y est créée une importante bibliothèque scientifique et technique, un laboratoire d'essais et pour des essais industriels, de nombreux ateliers et conférences sont organisés, qui réussissent à attirer environ 300 membres (avec des personnalités telles que Rey Pastor, Blas Cabrera, Julio Palacios ou Esteban Terradas). Durant la Deuxième République, il participe à la création de l'Association guipuscoane d'enseignement (catholique), puis occupe la chaire de recherche en algèbre dès 1971 à l'École universitaire technique du Guipuscoa, un autre centre qu'il a contribué à fonder. Il s'occupe par ailleurs de l'Observatoire météorologique d'Igeldo (depuis 1940) et du Centre météo de Saint-Sébastien (1950). Dans les domaines de la philosophique, de la religion et de la politique, Carlos Santamaría s'occupe en particulier de la promotion et de la direction des Conversations internationales catholiques, en 1935 puis à nouveau à partir de 1947 (jusqu'en 1960). Dans ces réunions, y participent d'éminents penseurs catholiques venus de toute l'Europe, qui, en précurseurs, se penchent sur le sens de l'esprit du futur Vatican II. Il est également impliqué dans le Centre d'études supérieures (Centro de Estudios Superiores, 1939), le Collège technique d'entreprises (Escuela Superior Técnica de Empresariales, 1956), l'École des enseignants basques (Escuela de maestras euskaldunas, 1964), l'École pétrochimique (Escuela petroquímica, 1967), l'embryon de la Faculté de chimie (Facultad de Ciencias Químicas, 1973), le lycée Saint-Thomas (1961) ainsi que la première ikastola d’enseignement secondaire, toutes établies à Saint-Sébastien. Les engagements au niveau de l'éducation dans lesquels Carlos Santamaría s'est impliqué, ou le manque de liberté durant le franquisme, ne l'ont pas empêché de poursuivre une trajectoire intellectuelle cohérente et engagée. Carlos Santamaría adhère à la philosophie personnaliste, à la pensée des philosophes Emmanuel Mounier (1905-1950) et Jacques Maritain (1882-1973). La particularité du mouvement personnaliste qui l'intéressait le plus, était l'idée qu'une personne morale doit avoir la priorité absolue sur les institutions qui imposent des besoins matériels et des perspectives matérialistes. Loin de se limiter à exprimer une position de caractère simplement philosophique ou intellectuel, Carlos Santamaría applique cette idée au sens moral de la science à travers des attitudes pacifistes chrétiennes et progressistes. Sans surprise, il devient, entre 1958 et 1966, le secrétaire du mouvement catholique international pour la paix Pax Christi, basé à Paris. Son livre le plus connu, publié en 1985, est La amenaza de guerra nuclear (« La menace d'une guerre nucléaire »). Le 13 avril 1991, il reçoit le prix Manuel-Lekuona. Œuvres
Notes et référencesAnnexesBibliographie
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