Catherine Empis, née Catherine-Edmée Davésiès de Pontès, épouse Simonis-Empis, est une artiste-peintre française née à Paris le [1] et morte à Meudon Bellevue le [2].
Biographie
Catherine-Edmée Davésiès de Pontès est la fille de Jean-Baptiste Davésiès de Pontès (1766-1849), originaire d'Orléans, directeur de l'enregistrement et des domaines. Il a donné le tableau Route de Clermont à Royat, Auvergne au musée d'Orléans.
Catherine Empis a été une élève de Louis Étienne Watelet. Elle expose ses premiers tableaux au Salon de Paris en 1831 où elle reçoit une médaille de 2e classe.
Peintre paysagiste, elle se rend en Provence en 1834 avec une recommandation de François Marius Granet (1775-1849) pour étudier la peinture de paysage auprès du peintre aixois Jean-Antoine Constantin (1756-1844).
Elle a tout au long de sa carrière peint des paysages d’inspiration romantique. À la recherche de paysages encore naturels, sans atteinte de l'activité humaine, il visite l'Auvergne, la Corse et la région de Dieppe. On ne connaît pas la fréquence de ses voyages, en particulier en Corse qui lui ont donné les sujets d'un nombre assez important de tableaux.
Avec Louis-Auguste Lapito et Alexandre Ségé, elle a été une des rares artistes à présenter des paysages de Corse aux Salons de Paris au début du XIXe siècle.
Elle a rencontré un succès certain pendant la monarchie de Juillet. Un de ses tableaux, Vue prise au Mont-Dore ; soleil levant, est acheté au Salon de 1846 pour le roi Louis-Philippe. Le tableau Vue du golfe de Porto présenté au Salon de 1847 est acheté pour le musée du Louvre qui l'a déposé au musée Fesch.
Quelques tableaux
Vue du mont Valérien prise de Bellevue, Salon de 1831,
Étang de Villebon, Salon de 1831,
Vue de Fleury, prise du château de Meudon, Salon de 1831,
Une sablière, Salon de 1831,
Un soleil levant, Salon de 1831,
Un terrain marécageux, Salon de 1831,
Étude de paysages, Salon de 1831,
Vue prise dans le bois de Meudon, Salon de 1833,
Une forêt, Salon de 1833, acheté par le roi Louis-Philippe au Salon, détruit en 1916 au musée de la Princerie à Verdun[4].
Vue de la vallée de Fleury, Salon de 1833,
Vue prise à Dieppe, marine, Salon de 1833,
Un four à plâtre, Salon de 1833,
Vue prise au bord de la Seine ; soleil couchant, Salon de 1833,
Vue prise du pavillon d'Italie, à Sèvres, Salon de 1833,
Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, p. 516-517, Librairie Renouard, Paris, 1882 Gallica
Pierre Claude Giansily, Histoire de la peinture en Corse au XIXe siècle et XXe siècle et dictionnaire des peintres, Colonna édition, 2010 (ISBN978-2-915922-36-3) ; p. 440 Texte