Charles-Martial Davy de La PailleterieCharles-Martial Davy de la Pailleterie
Charles-Martial Davy de La Pailleterie, dit le « bailli de La Pailleterie », né le à Bielleville et mort le à Marseille[1], est un militaire et gentilhomme français des XVIIe et XVIIIe siècles. Après avoir commencé sa carrière dans la cavalerie, il passe dans la Marine du Roi. Chef d'escadre et inspecteur-général des galères du Roi, commandeur de la Villedieu-en-Drugesin. Il est apparenté à l'écrivain Alexandre Dumas. BiographieOrigines et familleIl est le fils de Jacques Davy de La Pailleterie et de Jacqueline du Bellay[2]. Le couple se marie le [3] ; de cette union naissent deux garçons : Anne-Pierre, l'ainé et Charles-Martial ; ainsi que trois filles : Catherine-Angélique, Suzanne-Thérèse[4] et Marie-Françoise. La famille Davy de La Pailleterie, est une famille originaire de Bielleville, un petit village du pays de Caux situé à proximité de Bolbec. Cette famille a fait ses preuves de noblesse le devant Caumartin, intendant de la généralité de Champagne lors de la recherche de la noblesse[5]. La filiation établie remonte à Olivier Davy, écuyer, seigneur de Regneville, qui rend hommage au Roi, le [6]. Jeunesse et débutsLe jeune Charles-Martial est présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en vue de devenir chevalier de Malte le [7], et figure dans les registres de l'Ordre comme étant originaire du diocèse de Rouen. Il est alors âgé d'un peu plus de vingt ans. Après sa formation dans la marine de l'Ordre, Charles-Martial Davy de La Pailleterie passe ensuite dans l'armée de terre, dans la cavalerie. Il est pendant sept ans cornette, lieutenant et capitaine de cavalerie puis capitaine réformé dans un régiment de cuirassiers. Officier des galères du RoiIl passe au service de la France, et intègre le corps des galères de Marine royale le . Il est nommé sous-lieutenant de la Réale. Promu au grade de Lieutenant de galère le suivant, il est nommé sous-inspecteur des écoles le et capitaine de galère en 1690, au début de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En quelques années, sa carrière a connu un avancement rapide. En 1695, alors qu'il commande les galères dans le port de Saint-Malo, il se distingue contre les flottes anglaises et hollandaises venues bombarder la ville. La Gazette de France fait deux fois mention de cet officier, une première fois à cette occasion :
Il sert à nouveau pendant la guerre de Succession d'Espagne. Il est nommé inspecteur-général des galères du Roi, un poste assorti d'une pension de 2 000 livres le . Enfin, il doit sa promotion au grade de chef d'escadre des galères de Dunkerque le , à un fait d'armes audacieux. Au début de , quand La Pailleterie s'empare de la Licorne, un vaisseau de guerre hollandais de 46 canons. Dans son numéro du , la Gazette de France relate l'évènement :
Charles Davy de La Pailleterie, est promu chef d'escadre à la suite d'une action d'éclat qui se déroule, fait significatif, non pas en Méditerranée mais en mer du Nord. Par ailleurs, il est le seul capitaine des galères du règne de Louis XIV à gagner au feu son pavillon de chef d’escadre[réf. nécessaire]. En 1710, il arme en course une galiote et deux brigantins, et à ce titre pouvait prétendre à un cinquième des prises effectuées par ces navires[9]. Il meurt le , à environ 70 ans. Notes et références
Voir aussiSources et bibliographie
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