Collines tourmentées, ravinées, offrant une gamme surprenante de couleurs, des grès rouges et ocre aux marnes gris bleu.
Sites particuliers :
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Géologie
Les temps géologiques ont laissé leur empreinte sur le territoire de Clansayes. En témoignent les nombreux fossiles qui le parsèment.
C’est d’ailleurs grâce à certains de ces fossiles que le nom de Clansayes est connu des géologues, car il a donné son nom à un étage de l’ère secondaire : le Clansayésien(source brochure "Clansayes au fil du temps" réédition mars 2022).
Hydrographie
La commune est arrosée par :
L'Alixas, ruisseau attesté en 1891. Joint au ruisseau Rozet, il forme le Saut[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Pierrelatte à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
On accède à Clansayes par la route RD 133, qui mène du nord au sud, par le col de la Justice, de Valaurie à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Urbanisme
Typologie
Au , Clansayes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (40,4 %), cultures permanentes (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le village étage ses maisons au flanc du rocher qui émerge d'une série de collines.
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Projets d'aménagement
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Risques naturels et technologiques
Le village de Clansayes a été touché par un essaim de séismes d’intensité VII-VIII sur l’échelle MSK en 1772-1773[16]. Cette série commence le 8 juin 1772 à midi par une secousse légère ; d’autres identiques ont lieu les jours suivants. Le 11, un séisme plus fort fait tomber des pierres des murs du château. Les tremblements de terre continuent, avec un plus marqué le 29 novembre. Un autre plus fort a lieu le 16 janvier 1773, suivi d’autres plus puissants le 18, qui refont tomber des pierres des murs du château et ouvrent des fissures dans les murs des maisons, provoquant la panique chez les villageois, qui se refugient dans l’église elle-aussi endommagée par une fissure d’un pouce de large. Des répliques suivent, jusqu’à une plus forte le 23 qui fait tomber le sommet du clocher et agrandit les fissures déjà existantes. M. d’Audiffret, vibailly de Saint-Paul-les-Trois-Châteaux, fait venir des maçons qui étayent ou démolissent les maisons fragilisées. L’intendant de Grenoble, Christophe de Marcheval, fait construire des cabanes en bois pour héberger les habitants, ainsi qu’une chapelle, dans un lieu paraissant plus stable. Le seigneur du lieu, comte du Muy, et l’évêque de Saint-Paul-les-Trois-Châteaux apportèrent aussi des secours à la population. D’autres répliques continuent de se produire, jusqu’à une qui dure trente secondes le 7 février, et une autre assez forte le 22. Des répliques continuent de se produire jusqu’en décembre 1773, soit un essaim de séismes ayant duré 19 mois[17].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
1272 : Clansayes (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1274 : Clahensays (Gall, christ., I, 121).
1280 : Claensais (Gall, christ., I, 121).
1285 : Clesensaicum (Columbi, De reb. gest episc. Valent., 44).
1332 : Clansayas (Gall, christ., I, 121).
XIVe siècle : locus et territorium de Clansays (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
(non daté) : Clansaium (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1407 : Clansayes (archives de la Drôme, E 5482).
1439 : Claenssaies, Tricastinensis diocesis (Long, notaire à Grignan).
1449 : Cliensays (choix de documents, 279).
1468 : dominus Clansaii (choix de documents, 279).
1587 : Clanseies (correspondance de Lesdiguières, III, 38).
XVIIe siècle : Clausenc (Chorier, Hist. gén., II, 404).
1788 : Clansaye (alman. du Dauphiné).
1891 : Clansayes, commune du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Étymologie
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Avant 1790, Clansayes était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église était dédiée à saint Michel. Les dîmes appartenaient au prieur de Saint-Amand (commune de Montségur-sur-Lauzon) qui fut uni en 1605 au chapitre de Grignan qui, de ce chef, a été décimateur[18].
Les Templiers et les Hospitaliers
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[20] :
1508 : preceptoria Beate Marie de Torena (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
1590 : Nostre-Dame de Theronne (archives de la Drôme, inventaire de Malte).
1891 : Saint-Jean-de-Teronne, chapelle de la commune de Clansayes.
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Suze-la-Rousse, et dans celui de la Baume-de-Transit en l'an II (1793-1794).
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la remet dans le canton de Suze-la-Rousse mais elle est attribuée, l'année suivante, au canton de Pierrelatte (qui devint ensuite le canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux). Elle reste dans ce dernier canton après sa réorganisation en 1856[18].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2022, la commune comptait 520 habitants[Note 2], en évolution de −0,38 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le donjon : haut de 15 mètres, il est bâti sur la crête du rocher. De la terrasse on jouit d’un vaste panorama s'étendant jusqu’aux Cévennes. La tour est carrée, mais les contreforts qui flanquent ses quatre faces donnent une forme octogonale au chemin de ronde. Ces contreforts se terminent, dans leur partie supérieure, en mâchicoulis dont les extrémités viennent se rejoindre sur les arêtes des angles, pour former, avec leurs retombaux, des T gigantesques. Un arrêté du district de Montélimar, du 1er nivôse an II (), ordonna la démolition de la tour, mais les démolisseurs, reculèrent devant sa solidité. Elle est actuellement surmontée d’une statue de la Vierge, érigée à l'occasion de la transformation et dédicace de la tour en chapelle mariale en 1859[29]. Elle est classée aux monuments historiques (IMH)[30].
Église romane du XIe siècle : nef unique, abside en cul-de-four, chapelles latérales gothiques du XIIIe siècle[19].
L'église Saint-Michel est une église romane du XIIe siècle (cependant l'église principale était celle de Toronne, reconstruite en 1206, par le chapelain Ugolin)[réf. nécessaire].
En 1644, lors d'une visite à Clansayes de l'évêque François Adhémar de Monteil, celui-ci autorise la construction des deux chapelles de l'église. Son appareil extérieur ressemble à celui de l'église d'Aleyrac. À l'intérieur, tout y est simple. Ses deux chapelles latérales ont été ajoutées plus tard[réf. nécessaire]. Elle est inscrite aux monuments historiques[31].
La chapelle Notre-Dame de Toronne se situe au sommet d'un monticule, au sud-ouest de Clansayes. Ancienne dépendance des Hospitaliers puis abandonnée, la chapelle survécut. Monsieur Revol, curé de Clansayes, fit de grands efforts pour conserver ce vestige du passé. C'est à lui que l’on doit le pèlerinage annuel dont la chapelle fait l'objet depuis 1928[réf. nécessaire].
Patrice Leconte (né en 1947) : cinéaste de la série des Bronzés. Il possède une maison sur la commune et y vit près de six mois par an[réf. nécessaire].
Écartelé : au premier et au quatrième d'or aux trois bandes d'azur, au deuxième et au troisième d'azur au donjon du lieu d'or ajouré de sable, sommé d'une statue de la Vierge aussi d'or ; à la croix pattée de gueules brochant sur le tout.
Boisse (Louis), Notre-Dame de Toronne à Clansayes (Drôme), avec des notes sur Clansayes, Notre-Dame de la Tour, les Templiers et les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem ou Ordre de Malte, Éditions de l'abbé Fr. Revol, Clansayes, 1941.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 5 (L'Alixas, ruisseau).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abcd et eJ. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 89 (Clansayes).
↑ abcdefghijk et lMichel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Clansayes.
↑ ab et cJ. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 343 (Saint-Jean-de-Teronne).
↑André Lacroix, L'arrondissement de Montélimar : géographie, histoire & statistiques,, vol. II, Combier et Nivoche, (lire en ligne), p. 293.
↑E. Malbois, « L'ancien Clansayes », Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme, , p. 80, 82, lire en ligne sur Gallica.