Il fut aussi résistant, puis le préfet du Gard, d'abord désigné dans la clandestinité par le MLN et le Front national pour occuper ces fonctions, puis nommé par le général de Gaulle à la Libération, du jusqu'à sa démission le ; il participa assez activement à l'Épuration.
Il est tête de liste du RGR lors de l'élection du 2 juin 1946 pour la deuxième constituante dans le Gard. La liste obtint 19 849 voix (10,07%), trop peu pour qu'il soit élu.
Membre de l'Académie de Nîmes de 1934 à 1962[3], il en est président en 1945, 1954 et 1960.
Un petit-fils de Renan, Ernest Psichari, Saint-Raphaël, Éditions des Tablettes, 1923.
Édition et traduction du poète latin Properce, Élégies, Paris, Belles Lettres, 1929 (rééditions en 1947, 1961, 1964, 1980, 1990, 1995).
En collaboration avec Georges Prévot, Textes anciens traduits en français, lectures suivies et dirigées pour la section moderne des classes de 6e, 5e, 4e, 3e des lycées et collèges et pour les cours complémentaires, Paris, Delagrave, 1950.
René Bargeton (1917-2007), Dictionnaire biographique des préfets, Paris, Archives Nationales, 1994, sub nomine.
Patricia Boyer, « L'épuration et ses représentations en Languedoc et Roussillon (1944-1945) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 68, octobre-, pages 19, 24, 26.
Claude Emerique, « Paganelli Sauveur (Don) (1888-1979) Antoine-Marc », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, 2009 (ISBN978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.