Fosse no 14 des mines de Lens
La fosse no 14 dite Saint-Émile ou Émile Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits no 14 commencent en 1904 ou en et sont menés de pair avec ceux de la fosse d'aérage no 14. La fosse no 14 commence à extraire le . Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et les modèles d'habitations sont très variés. Des écoles sont également construites. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12. Elle est alors affectée au service et à l'aérage. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits d'aérage no 14 bis est remblayé en 1962. La fosse no 14 est quant à elle concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1967, date à laquelle son puits est comblé. Ses installations sont détruites en 1974. Un stade prend la place du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14. L'essentiel des cités a été rénové. Il ne reste rien de la fosse si ce n'est la route pavée en briques qui y mène. La fosseFonçageLa fosse no 14 est commencée en 1904[1] ou en [A 1] par la Compagnie des mines de Lens au nord de Lens[A 1]. La fosse d'aérage no 14 est creusée en même temps, sur un autre carreau à Loos-en-Gohelle[A 2], à 1 863 mètres au nord-nord-ouest[note 1]. L'orifice du puits est situé à l'altitude de cinquante mètres[JA 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 140 mètres[JA 1]. La fosse est baptisée Saint-Émile en l'honneur d'Émile Bigo[A 1]. ExploitationLa fosse no 14 commence à extraire le [A 1]. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale[A 3]. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre[2]. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12[A 2], sise à Loos-en-Gohelle[A 4] à 1 120 mètres à l'ouest[note 1]. La fosse no 14 assure alors le service et l'aérage[A 2]. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin[B 1]. Le puits d'aérage no 14 bis est comblé en 1962. La fosse no 14 est concentrée sur la fosse no 11 - 19, sise à Loos-en-Gohelle[A 4] à 2 380 mètres à l'ouest[note 1], en 1967. Le puits no 14, profond de 352 mètres[A 1], est remblayé la même année. Les installations sont détruites en 1974[B 1]. ReconversionAu début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Il ne reste rien de la fosse[4], si ce n'est sa route d'accès pavée en briques[5].
Les citésDe vastes cités ont été bâties à proximité de la fosse. Elles sont contiguës à celles de la fosse no 12. Les modèles de logements y sont très variés.
Les écolesDes écoles ont été construites dans les cités, suivant l'architecture typique de la Compagnie de Lens. Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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