1765 : Abbaye Saint-Wulmer, actuellement presbytère de Samer : Inscrit à l'inventaire général[3]. Établissement fondé par saint Wulmer en 668. À la fin du XIe siècle, Sainte Ide l'aurait restauré ou reconstruit. Bâtiments incendiés en 1522, restauration en 1608. L'architecte boulonnais Giraud Sannier en 1765 entreprend la restauration de l'abbaye.
1781 : Château de Doudeauville construit pour Antoine de Courteville, seigneur de la cour en Sequieres, inscrit à l'inventaire général IA00062428.
1781 : Caserne dite « Les Anciennes casernes » puis prison, puis groupe scolaire et Banque de France à Boulogne-sur-Mer. Inscrite à l'inventaire général[4].
1782 : Maison, 1 rue du Château à Boulogne-sur-Mer, inscrite à l'inventaire général IA00059484.
1782 : Château d'eau, dit « Fontaine aux Dauphins », Rue de Lille à Boulogne-sur-Mer dont il subsiste la fontaine du sculpteur Antoine Harrewyn, date portée Anno Domini 1782, représentation Dauphin en marbre de Marquise. Inscrit à l'inventaire général IA00059466[5].
1785 : L'établissement des bains de mer est construit sur le port[6].
1786 : Sous-préfecture de Boulogne-sur-mer, 131 Grande-rue, inscrit à l'inventaire général[7].
1786 : Restauration du Château de Pont-de-Briques, 92, avenue du Docteur Croquelois à Pont-de-Briques. Construit vers 1640 pour Louise d'Audegau, sauvé de la destruction en 1974 [8].
1788 : Hôtel au 3, rue de Bernet à Boulogne-sur-Mer, inscrit à l'inventaire général IA00059782 ;
1789 : Plaque posée au 32 à 40 grande rue commémorative de l'ascension en aérostat de Pilatre de Rozier et Pierre-Ange Romain. Plaque exécutée par le marbrier-sculpteur boulonnais Antoine Harrewyn dit Beau-Soleil selon le dessin de Giraud Sannier. La plaque fut retrouvée en 1866 dans une maison rue du Cloître, puis remise au musée. Dimensions : 99 cm par 1,50 m. Inscrite à l'inventaire général IM62000281 ;
Abbaye d'oratoriens Saint-Vulmer, de Chanoines Réguliers 1,7 à 13, Rue de l'oratoire. Giraud Sannier refait la façade fin XVIIIe siècle. inscrit à l'inventaire général IA00059448.
↑Boulogne-sur-Mer : Son « âge d’or » : le XIXe siècle Fomentée vers 1750 en Angleterre, la révolution balnéaire gagne Boulogne dès 1785 avec le premier établissement de bains de mer chauds, « pris en intérieur dans des baignoires disposées dans des étages souterrains ». L’architecte Giraud Sannier a construit l'édifice sur l’emplacement de l’ancien port.
↑Sous-préfecture à Boulogne-sur-Mer ... restauré en 1853-1854. Ce bâtiment était affecté d'abord aux séances de l'administration provinciale avec des dépendances où furent installées les boucheries publiques. Endommagé depuis le 8 décembre 1941, il a été démoli en 1954.
↑Château de Pont de Briques Transformation du château vers 1786 par l'architecte Giraud Sannier pour la famille Patras de Campaigno : surélévation du corps de logis ancien, agrandissement des ailes sur cour, réfection des façades, construction de la tour d'escalier, travaux poursuivis jusque vers 1792.
↑91 Chapelle des Annonciades En 1628, les dames des Annonciades s'approprièrent l’hôpital Sainte-Catherine qui datait du début du XIIIe siècle. Sur l’emplacement, elles édifièrent leur couvent selon les plans de l'architecte boulonnais Giraud Sannier
↑Château du Petit Denacre N° Pausanias: 628940002000000, Dénomination: Château du Petit Denacre, Adresse: 7 sentier du Denacre cadastre D 587,588
↑Château du Denacre 1777. éléments protégés Monuments historiques: bassin ; fontaine ; fabrique de jardin ; salle à manger ; salon ; élévation ; toiture ; décor intérieur
↑Précis de l'Histoire Physique,civile et politique de la ville de Boulogne-sur-mer, page 645 Tome second, Pierre-Jean-Baptiste Bertrand, 1829Les châteaux de Colembert, d'Ordre, du Pont-de-Briques, d'Hesdin-Labbé, de l'Espagnerie, du Denacre, de Wimille, d'Ostrohove, de Doudauville ; enfin d'autres châteaux dans l'Ardresis, le Cambraisis, la Touraine, et une foule de maisons particulières, etc., etc. Une vie aussi active aurait dû l'enricbir ; mats son désintéressement et sa générosité envers les ouvriers, qu'il aidait souvent de sa bourse, étaient tels qu'il acquit à peine une honnête aisance. 11 conserva toute sa vie les habitudes et le langage de la campagne, ce qui donnait à son ensemble un caractère d'originalité très-remarquable. Il mourut sincèrement regretté le 30 septembre 1804.