Gouvernement SolbergGouvernement Solberg
(no) Erna Solbergs regjering La Première ministre Erna Solberg en .
Le gouvernement Solberg (en norvégien : Erna Solbergs regjering) est le gouvernement du royaume de Norvège entre le et le , durant les 61e et 62e législatures du Storting. Historique du mandatCe gouvernement est dirigé par la nouvelle Première ministre conservatrice Erna Solberg, anciennement ministre des Affaires locales. Il est initialement constitué et soutenu par une coalition minoritaire entre le Parti conservateur (H) et le Parti du progrès (FrP). Ensemble, ils disposent de 77 députés sur 169, soit 45,6 % des sièges du Storting. Il bénéficie du soutien sans participation du Parti populaire chrétien (KrF) et du Parti libéral (V), qui disposent ensemble de 20 députés, soit 11,8 % des sièges du Storting. Il est formé à la suite des élections législatives du 9 septembre 2013. Il succède donc au second gouvernement du travailliste Jens Stoltenberg, au pouvoir depuis , et constitué et soutenu par une coalition majoritaire entre le Parti travailliste (Ap), le Parti socialiste de gauche (SV) et le Parti du centre (Sp). FormationAu cours du scrutin, les quatre formations du « bloc bourgeois » de droite remportent une large majorité, défaisant nettement la majorité de gauche conduite par Jens Stoltenberg. La cheffe de file du Parti conservateur Erna Solberg est alors pressentie pour former le prochain gouvernement, auquel participera pour la première fois de son histoire le Parti du progrès, parti populiste et anti-immigration[1]. Le suivant, Erna Solberg constitue officiellement son gouvernement de coalition, confiant les ministères-clé des Finances et du Pétrole à son partenaire. Elle avait précédemment négocié le soutien sans participation du Parti libéral et du Parti populaire chrétien, s'assurant une majorité absolue dans l'hémicycle parlementaire[2]. Reconduction et évolutionLors des élections législatives du 11 septembre 2017, les partis formant et soutenant le gouvernement confirment leur majorité absolue en sièges, conservateurs et progressistes recueillant ensemble près de 40 % des voix tandis que les travaillistes, première force de l'opposition, subissent un échec tout en restant le premier parti norvégien[3]. La Première ministre procède le suivant à un remaniement ministériel au cours duquel elle confie notamment la direction de la diplomatie à Ine Marie Eriksen Søreide[4]. Après près de quatre mois de négociations, Erna Solberg annonce en avoir conclu un accord de coalition gouvernementale avec le Parti libéral, qui devient le troisième parti à faire son entrée au gouvernement qu'elle dirige[5]. Un an plus tard, elle parvient à une entente similaire avec le Parti populaire chrétien, qui accède à son tour au conseil des ministres, ce qui permet à la Première ministre de former le premier gouvernement de droite majoritaire depuis trente ans[6]. Celui-ci ne dure que douze mois, puisque le Parti du progrès se retire de l'équipe exécutive en , après que les trois autres partenaires ont autorisé le rapatriement de la compagne d'un djihadiste et de ses enfants, partis en Syrie[7]. SuccessionLe gouvernement remet sa démission le , un mois après les élections législatives qui ont consacré la victoire des partis de gauche et alors que le président du Parti travailliste Jonas Gahr Støre a conclu un accord de coalition avec le Parti du centre pour former un gouvernement minoritaire[8]. CompositionInitiale (16 octobre 2013)
Remaniement du 16 décembre 2015
Remaniement du 20 décembre 2016
Remaniement du 20 octobre 2017
Remaniement du 17 janvier 2018
Remaniement du 31 août 2018
Remaniement du 22 janvier 2019
Remaniement du 24 janvier 2020
Notes et référencesNotesRéférences
AnnexesArticles connexesLien externeInformation related to Gouvernement Solberg |