Gregor Rutz
Gregor Rutz, né le à Zurich (originaire de Wildhaus et de Zollikon), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Il est député du canton de Zurich au Conseil national depuis . BiographieGregor Rutz, de son nom complet Gregor Anton Rutz[1], naît le à Zurich. Il est originaire d'une autre commune zurichoise, Zollikon, et d'une ancienne commune saint-galloise, Wildhaus[2]. Il grandit sur la Goldküste zurichoise[3]. Après avoir obtenu une maturité de type B (latin-anglais), il obtient une licence en droit de l'Université de Zurich[4],[5]. Il enseigne le droit commercial, le droit constitutionnel et l'économie de 1996 à 2002. Il est en parallèle collaborateur scientifique à la Faculté de droit de l'Université de Fribourg de 1998 à 2000[4]. Il est le propriétaire d'une agence de communication et de conseils stratégiques depuis 2008 et copropriétaire d'une cave à vin depuis 2017[6],[4]. Il a le grade de fourrier à l'armée[2]. Il est marié à Beatrix Rutz, qui a travaillé dans le domaine des ressources humaines pour des entreprises de services financiers, puis à partir de 2002 pour la Banque Sarasin dans le domaine des assurances sociales et enfin depuis 2011 pour l'institution de prévoyance de Sulzer[7]. Ils n'ont pas d'enfant[8]. Parcours politiqueIl est membre du Parti radical-démocratique jusqu'en 1996. Mis sur la touche en raison de son opposition véhémente à la norme antiraciste du code pénal (il est membre du comité référendaire[9] qui perd la votation du [10]), il adhère à l'UDC en 1998[3]. Il siège à la Constituante du canton de Zurich de à [2], puis au Conseil cantonal du au [5], où il est le meilleur élu de son district[3]. Il est le secrétaire général de l'UDC Suisse de 2001 à 2008, où il succède à Martin Baltisser[9], et vice-président de l'UDC du canton de Zurich de 2009 à 2019[2]. Favorisée par Ueli Maurer[3], sa nomination au poste de secrétaire général de l'UDC est contestée par les sections grisonnes et vaudoises[9]. Il devient conseiller national le , en remplacement du démissionnaire Bruno Zuppiger[11],[3]. Il siège à la Commission des institutions politiques (CIP) et, depuis , à la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[2]. Il est réélu à trois reprises (2015, 2019 et 2023[12]). Également candidat au Conseil des États en 2023, il échoue à conserver le siège de la droite, détenu jusque-là par le libéral-radical Ruedi Noser, face à la vert'libérale Tiana Moser (159 328 contre 206 493 voix au second tour)[13],[14],[15]. Autres mandatsIl est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[16] depuis 1995[4]. Il fait partie depuis 1995 du comité de l'association Aktion Medienfreiheit[5],[17]. Il est également président de la fédération des propriétaires fonciers de la ville de Zurich[6] depuis le après avoir fait partie de son comité depuis 2011[18]. En 2015, il est élu président de la Communauté du commerce suisse en tabac, où il succède à Hans Hess[19]. Positionnement politiqueIl est considéré en 2001 comme un libéral pur et dur par ses partisans et quasiment comme un extrémiste de droite par ses opposants[9]. Il se situe en 2023 à la droite de l'UDC. Il est climatosceptique[20]. Publication
Notes et références
Liens externes
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