Henri SabatierHenri Sabatier
Henri Sabatier, né le à Montpellier et mort le à Lyon[2], est un militaire et scientifique français. Parcours![]() L'engagement de l'ingénieur général Henri Sabatier à servir l'institution militaire française commença en 1915 comme volontaire dans l'artillerie. C'est dans les domaines scientifique et technique que ses travaux auront été les plus remarqués, et auront permis à de nombreux officiers de l'armée de terre française de bénéficier d'une approche scientifique et technique dans l'élaboration de la tactique militaire[3]. L'ingénieur général Sabatier était diplômé de l’École supérieure d'électricité, licencié es sciences mathématiques, licencié es sciences physiques et licencié es lettres. Il était titulaire d'une thèse de doctorat ; une médaille d'or pour « travaux techniques remarquables » et une médaille de la Société de topographie de France lui ont été décernées. Il détenait un brevet d'invention concernant un magnétron. Il fut membre de l'Académie des sciences de Toulouse et de Lyon[4]. Il devient membre de l'académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon en 1976[5]. À l'origine du premier cours d'électronique dispensé (1922) en France, il fonda sept prix scientifiques militaires. Commandant de groupement d'artillerie en 1939, il est fait prisonnier le . Dès sa libération en , il rejoindra le régiment du matériel français et militera dans la résistance. L'ingénieur Henri Sabatier est affecté à la Section technique de l'Armée de terre dès sa création en 1946. À partir de 1947, il participe activement à la préparation des «officiers susceptibles de faire la synthèse entre les considérations tactiques des utilisateurs et les considérations scientifiques ou techniques» au sein de l'enseignement militaire supérieur scientifique et technique de l'Armée de terre, organisme qui venait d'être créé. Henri Sabatier, nommé ingénieur général le , fut promu commandeur dans l'ordre national du Mérite et dans celui des palmes académiques[6]. Il écrivit six cours originaux d'électricité, de téléphonie et de télégraphie sans fil ainsi qu'un cours de mathématiques élémentaires ; il réalisa également une quarantaine d'études scientifiques, notamment le premier article paru en France (et probablement à l'étranger) sur la bombe à uranium[7], un mois avant qu'elle n'explose sur Hiroshima. Un amphithéâtre porte son nom dans les locaux de l'enseignement militaire supérieur scientifique et technique situé au sein de l'École militaire à Paris, ainsi que le quartier Général-Sabatier à Lyon. Publications
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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