Jean-Marc TerrasseJean-Marc Terrasse
Jean-Marc Terrasse, né le à Paris 14e, est journaliste, enseignant, écrivain, scénariste, et responsable d’établissements culturels français. Parcours professionnelAprès des études de mathématiques et d’ethnologie à Paris VII, il enseigne brièvement les mathématiques en collège puis s’oriente vers le journalisme. De retour d’un séjour aux États-Unis, il entre au groupe de presse Filipacchi sur recommandation de Jacques Lanzmann dont il a été le collaborateur pendant ses études entre 1972 et 1974. Il travaille principalement pour Playboy mais aussi pour le magazine Lui[1]. Il est engagé aux Nouvelles Littéraires par Philippe Tesson quand celui-ci rachète et relance l’hebdomadaire en 1975, au sein du groupe Le Quotidien de Paris. Il le quitte à l’arrivée de Jean-François Kahn après avoir suivi le Tour de France 1977. Freelance, il rédige des articles et des chroniques pour de nombreux journaux, magazines ou revues, essentiellement dans le domaine culturel : Libération (critique de théâtre), Vingt Ans (critique littéraire), le Magazine littéraire, Actuel, Géo, VSD, Album, Palace (reportages de société, culture, spectacles, corrida), A Suivre et Corto (Bande dessinée)[1]. Il participe à la naissance du "Monde de la Musique" avec Louis Dandrel, puis à celle de "Paris-Hebdo", prometteur mais éphémère hebdomadaire créé par Jean-Louis Servan-Schreiber qui regroupe autour de Jean-François Fogel et Jean-Louis Hue, des jeunes journalistes qu’on retrouvera ensuite dans toute la presse parisienne. Parallèlement, il travaille pour Publicis-Conseil, rédigeant analyses et études, notamment sur les questions d’urbanisme. En 1981 pour la préparation du Musée de la Villette, il accompagne l’équipe créée par Jacques Lichnerowicz (scénographe des expositions fameuses Paris-Berlin et Paris-Moscou au Centre Pompidou) pour élaborer les contenus du futur Musée scientifique[2],[3]. Dès 1980, il devient producteur-animateur de Radio aux "Nuits Magnétiques" sur France-Culture[4]. En juillet 1981, il est de l’équipe des "Nuits" dirigée par Alain Veinstein qui crée la première radio décentralisée au Festival d’Avignon. Puis, à "l’Oreille en coin" sur France Inter[5], il anime les samedis après-midi avec Agnès Grib. En 1983, Jean Garretto devenu directeur des programmes de France Inter lui confie successivement plusieurs émissions. Après "La clé sous le paillasson" où il est incompatible avec William Leymergie, il crée "Faipaci-faipaça"[6] tous les après-midi, puis "Personne n’est parfait" tous les matins avec Agnès Grib[7],[5]. Cette émission d’interviews entièrement écrits, brefs et polémiques inaugure un style d’entretiens largement reproduits par la suite. Fin 1983, il produit et présente "Comme des mouches", tous les soirs entre 20h et 21h, d’abord avec Agnès Grib, puis seul, quand celle-ci rejoint Patrick Poivre d’Arvor sur Canal+ en novembre 1984. En 1985 et 1986, il est rédacteur en chef de Globe[1]. En 1987 et 1988, il réalise et coréalise deux séries pour la Sept (future Arte)[1] produites par Jérôme Walrafen, "Club sans nom" (sur les marginalités culturelles) et "Mégamix" (sur les musiques actuelles) avec Martin Meissonnier. En 1989, il écrit en français ancien le Son et Lumière du château de Chambord, réalisé par Jean Achache[8]. En 1991, après une tournée en Allemagne pour présenter son livre "Génération Beur etc." (Éditions Plon)[9] il devient directeur de l’Institut français d’Innsbruck (1991-1997)[10], enseignant parallèlement la littérature française à l’Institut de Philologie Romane de l’Université de cette ville. De à il dirige l’Institut français d’Écosse et enseigne à l’université d'Édimbourg. Il oriente le programme de l’Institut vers l’art contemporain et organise de nombreuses expositions à Glasgow ou Édimbourg y présentant une nouvelle génération d’artistes : Pierre Huyghe, Xavier Veilhan, Claude Closky, Philippe Parreno, Dominique Gonzalez-Foerster, Agnès Thurnauer, Georges Tony Stoll, Thomas Hirschhorn, Helen MacAllister, Marcel Dinahet et quelques autres. Le , de retour en France, il entre à la Bibliothèque nationale (BnF) où il dirige les manifestations culturelles. Il est membre de la Revue de la BnF de 2001 et 2005 et membre de la Commission "Vie littéraire" du Centre national du livre entre 2001 et 2006. Il écrit aussi la biographie de sa tante Marie-Louise Terrasse, alias Catherine Langeais, première speakerine de la télévision et première fiancée de François Mitterrand, sous le titre La fiancée des Français (Éditions Fayard et Livre de poche)[11], publiée en 2005. En septembre 2005 il prend la Direction de l’Auditorium du Louvre et des manifestations culturelles du Musée[1],[12]. Il exerce cette fonction, à la demande et sous la Direction du Président-Directeur Henri Loyrette. Il y est, entre autres, responsable du cycle "Les grands invités" qui confie les clés du Musée chaque année à une personnalité. La liste compte Robert Badinter, Toni Morrison, Anselm Kiefer, Pierre Boulez, Umberto Eco, Patrice Chéreau, Jean-Marie G. Le Clézio et Robert Wilson[13],[14],[15],[16]. Il travaille sur le projet du musée Louvre-Lens, notamment pour la conception de son Auditorium et sur le projet du Louvre Abu Dhabi[1]. En 2009, il rejoint l’Association Transcultura cofondée par Umberto Eco et à la demande de celui-ci, avec l’architecte Rem Koolhaas et de nombreux intellectuels du monde entier. Il participe à des colloques à Pékin, Bruxelles, Rome, Tokyo et Paris. En même temps il enseigne à l’Université de Bâle en Suisse (Art et littérature)[17] et à l’Université Paris-Diderot (Master II : intelligence and innovation)[1]. Il est aussi Président de la Siam[18] (Société Internationale des Amis de Montaigne) de 2005 à 2011. Il est également membre du comité de rédaction de "Grande Galerie" de 2010 à 2014. En juin 2014, un an après le départ d’Henri Loyrette, il quitte le Louvre présidé désormais par Jean-Luc Martinez et s’installe dans le Béarn. Il devient maire-adjoint de la ville d'Orthez entre 2014 et 2017, chargé de la culture. Il est le Président du Conseil d'Administration du Théâtre de l'Aquarium entre 2010 et 2020. Il a été vice-président des Rencontres d'Orion de 2015 à 2021, puis président depuis 2021[19]. Il enseigne l'histoire de l'art à l'UTLA (Université du Temps Libre de Pau et des pays de l'Adour) depuis 2018[20]. ŒuvresEssais
Ouvrages collectifs
Scénarios et théâtre
Catalogue
DécorationsNotes et références
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