Jean-Philibert Damiron est né à Belleville (Rhône) le [1]. Élève du Pensionnat normal à partir de 1813, il a pour professeurs Eugène Burnouf, Abel-François Villemain et Victor Cousin. Il obtient sa licence le 12 septembre 1815 ; puis, le 5 août 1816, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[2]. La première, en français, s'intitule De l'éloge académique. La deuxième, en latin, est titrée De lege substantiarum ad notionem meîmet applicatâ. De 1838 à 1855, il participe à de très nombreuses soutenances en qualité de membre du jury.
Devenu docteur, Damiron enseigne d'abord au collège de Falaise (1816), puis de Périgueux (1817) et enfin d'Angers (1818). À partir de 1821, il enseigne à Paris au collège Bourbon puis au lycée Charlemagne. Il est professeur de philosophie au lycée Louis-le-Grand en 1830 et à l'École normale en 1831. En 1831, il est également professeur suppléant de philosophie à la Faculté des lettres de Paris où il devient par la suite professeur adjoint en 1837 et professeur de philosophie en 1842. De 1845 à 1856, il occupe la chaire d'histoire de la philosophie, toujours à la Faculté des lettres de Paris[3].
Préface au Cours d'Esthétique de Théodore Jouffroy (1843). Texte en ligne
Discours sur Royer-Collard prononcé à la Faculté des lettres (cours d'histoire de la philosophie moderne) (1845). Texte en ligne
Traité de la Providence (1849).
Essai sur l'histoire de la philosophie en France au XVIIe siècle (2 volumes, 1846). Réédition : Slatkine, Genève, 1970. Texte en ligne : Texte en ligne (1)(2)
Mémoires sur les Encyclopédistes (1852-57). Réédition : Slatkine, Genève, 1968.
Mémoires pour servir à l'histoire de la philosophie au XVIIIe siècle (3 volumes, 1858-64). Réédition : Slatkine, Genève, 1967. Texte en ligne (Helvétius)
Les Philosophes français du XIXe siècle édition format poche qui réunit les précédentes versions, éditions du CNRS/Biblis, 2014, 448 pages, (ISBN9782271082510).
Notes et références
↑Acte de naissance de Jean-Philibert Damiron sur le site des Archives du Rhône, commune de Belleville, le 18 germinal an 2, (7 avril 1794), né le 17 germinal, fils de François Damiron, 43 ans, marchand de vin, et Marie-Amarande Berthelier, mariés le 2 juillet 1793 à Belleville.
↑Christophe Charle, « 25. Damiron (Jean, Philibert) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1, , p. 51–52 (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
(fr) « Damiron (Jean-Philibert) », dans AD. Frank, Dictionnaire des sciences philosophiques, Paris, Hachette, , 1820 p. (BNF33347347, lire en ligne), p. 338.