Jorge Tadeo Lozano
Jorge Tadeo Lozano, né le à Bogota et mort le dans la même ville, est un homme d'État et ancien président de l'État libre de Cundinamarca. En 1799, il devient, pendant moins d'un an, maire de Bogota. Présidence de l'État libre de CundinamarcaEn , la junte suprême de Bogota est à l'initiative d'un congrès avec les autres juntes de la Nouvelle-Grenade afin de rédiger une constitution commune. Cela s'avère être un échec, seulement sept juntes y étant représentées, les autres refusant d'y assister, soit car elles refusent une rupture avec l'Espagne soit car elles craignent que Bogota ait une place prépondérante au sein de l'éventuelle nouvelle entité politique[1]. Bogota et sa province se constituent alors en un nouvel État en , l'État libre de Cundinamarca[1]. Jorge Tadeo Lozano en est élu président et prend ses nouvelles fonctions dès le [B 1]. Cependant, le centraliste Antonio Nariño, qui estime que Tadeo Lozano est faible et bête, s'attaque au président à travers son journal politique, La Bagatela, mettant l'opinion publique de son côté[2]. Avec les éditions du 15 et de La Bagatela, Nariño parvient à convaincre les habitants du pays qu'il est nécessaire de changer de gouvernement, Jorge Tadeo Lozano ne parvenant pas à faire face à la reconquête espagnole[B 2]. À la suite de la parution du , le peuple demande que le président en place renonce à ses fonctions le jour même[B 2], ce que fait Tadeo Lozano[3]. Dans la foulée, la Representación Nacional, qui est « l'organe le plus haut prévu par la Constitution de Cundinamarca en cas de situations de gravité externe », élit Antonio Nariño président de l'État libre de Cundinamarca[1]. Notes et référencesOuvrage utilisé
Autres références
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