Joseph d'AlbertJoseph François Ildefonse Raymond d'Albert
Joseph d'Albert, né Joseph François Ildefonse Raymond d'Albert le à Ille-sur-Têt et mort le à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales), est un magistrat français[1]. BiographieAprès avoir exercé la profession d'avocat, Joseph d'Albert devient à vingt-trois ans professeur en droit à l'université de Perpignan. Le , il est nommé Président de la Chambre du Domaine et Conseiller honoraire au Conseil souverain de Roussillon. En 1762, il vote au sein de ce conseil pour la suppression de l'ordre des Jésuites en Roussillon. Magistrat réputé, il part pour Paris en 1763, où il devient successivement conseiller au Parlement, Maître des requêtes puis Intendant du Commerce. En 1775, il est nommé par Turgot lieutenant-général de police, puis conseiller d'État. Encore très influent en 1788, il décide de rentrer à Ille en 1789. Il y meurt le [1]. Le magistrat Joseph Jaume rappelle dans ses Mémoires que Joseph d'Albert fut « un des quatre accusés d'être les auteurs d'une comédie qu'on avait composée en 1752 contre M. de Mailly et la marquise de Blanes, en temps qu'il tenait des bals publics avec elle dans la grande salle de la maison de M. Campredon », lui valant alors d'être enfermé à la forteresse de Salses[1]. Fonctions exercées
OuvragesNotes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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