La Jalousie (pièce de théâtre)
La Jalousie est une pièce de théâtre de Sacha Guitry représentée pour la première fois sur la scène du théâtre des Bouffes-Parisiens, le , reprise sur celle du théâtre de la Madeleine le , elle est entrée au répertoire de la Comédie-Française le . L'intrigueBlondel, qui vient de quitter sa maîtresse, rentre chez lui en retard. Sa, femme doit l'attendre pour le dîner. Comment expliquera-t-il ? Que répondra-t-il aux questions précises? Il va hésiter, rougir... Qu'inventer?... Ah! l'achat d'un bijou, la surprise aimable qu'on cache pour laisser le temps de graver les initiales. Blondel a trouvé. Il peut affronter sa femme. Il ouvre la porte. Sa femme n'est pas rentrée. Blondel s'étonne que sa femme ne soit pas rentrée, et tout de suite, ses pensées se retournent. Le mari infidèle soupçonne sa femme, devient jaloux. Mme Blondel rentre enfin. Blondel la questionne. Elle plaisante, s'offusque, se tait et puis, tout naturellement, s'explique. Elle préparait une surprise. « Le coup du cadeau ! » crie le jaloux qui fixe aussitôt ses soupçons sur l'un de ses amis, Lézignan, se précipite chez lui, n'ose interroger et s'en irait, dépisté, furieux, si sa femme n'arrivait à son tour dans la garçonnière. Ce n'est pas Lézignan qu'elle vient voir : c'est Blondel qu'elle recherche, Blondel qui attend la croix, qui va l'obtenir, enfin ! Mais Blondel voit dans cette rencontre une preuve nouvelle. Il ne laisse pas à sa femme le temps de s'expliquer. Il l'entraîne. Elle parvient à revenir chez Lézignan. Ces scènes de jalousie l'exaspèrent : elle ne voit qu'un moyen pour les faire cesser. Elle prévient cet ami respectueux, inoffensif. L'aveu est délicat. Elle s'énerve d'avoir à le faire : elle s'irrite d'être injustement accusée. Car, enfin, elle n'est pas coupable... Elle n'a jamais songé. Si encore elle était coupable... Lézignan n'a pas grand'peine à l'entraîner à mériter désormais les soupçons et les reproches. Et il arrive, le lendemain, que Blondel est plus calme... Il a reçu le cadeau surprise avec ses initiales... Il a peur d'aller trop loin, de souffrir davantage. Il ne veut pas entendre jusqu'au bout le rapport d'un policier privé qu'il avait chargé de surveiller sa femme. Il ne demande qu'à croire à son innocence. Et, conseillée par sa mère, la petite madame Blondel retient l'aveu de la faute dans laquelle elle fut poussée par son mari. Elle dit simplement :
Théâtre des Bouffes-Parisiens, 1915Distribution (au théâtre des Bouffes-Parisiens, du au , au Gymnase, du 12 au :
Théâtre de la Madeleine, 1930Du 23 oct. 1930 au 11 janv. 1931 : Comédie-Française, 1932René Alexandre (Albert Blondel), Charles Granval (M. de Coutufond), Jacques Guilhène (Marcelin Lezignan) Lucien Dubosq (Heemskerque), M. Le Marchand (Emile Prétendu), Suzanne Devoyod (Mme Buzenay), Gabrielle Robinne (Marthe Blondel), Marcelle Gabarre (Julie Cervelat), Edwige Feuillère (Henriette Vetivert) Comédie-Française, 1971Création le : Comédie-Française (Paris)
Distribution :
Théâtre des Bouffes-Parisiens, 1992Du au
Distribution :
Théâtre Édouard VII, 2001À partir du
Distribution :
Notes et références
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