Ligdan Khan, souhaitant unifier les Mongols par des moyens pacifiques en utilisant la religion, établit des contacts au Tibet avec des lamas[3]sakyapa[4].
Il mène des raids contre les Khortchin, les Dörvöd et les Gorlos dont les chefs se sont alliés aux Mandchous.
En 1619, sa tentative d'alliance avec la Dynastie Ming contre Abahai[5], échoue[1].
En 1625, il se bat contre les forces Mandchous et en 1628 attaque les avant-postes Ming[1].
Une première confrontation entre Ligdan et une alliance de princes mongols occasionne de lourdes pertes dans les deux camps en 1627[6].
Il fait construire de nombreux temples et fait venir des lamas tibétains en Mongolie. De 1628 à 1629, il rassemble 30 traducteurs pour faire traduire la plupart des textes ecclésiastiques tibétains en mongol, dont le sutra tibétain « Kandjour »[1],[3].
Il fonde des monastères qui deviennent des propriétés féodales, dirigées par les hautes personnalités de la hiérarchie ecclésiastique, issus de la classe des seigneurs féodaux laïques.[réf. nécessaire]
En 1630 les Khorchin s'allient avec les Ordos et les Toumètes pour faire choir Ligdan, et 40 000 Chahars sont tués[1].
Ligdan, détenteur légitime du titre de Grand Khan, s’efforce de rassembler les féodaux qui redoutent le renforcement de son pouvoir davantage que les Mandchous. Quand ceux-ci apprennent que Ligdan a conclu une alliance avec la dynastie Ming, han, déchue en 1644, contre les Mandchous de la dynastie Qing, qui dominant alors la Chine impériale, ils ne veulent pas froisser les Mandchous et l'abandonnent. Certains d’entre eux se rallient aux Mandchous, tandis que d’autres marchent vers le nord et s’établissent dans le khanat khalkha[7].
Vaincu par les forces coalisées de Mandchous et de Mongols[Lesquels ?] en 1632[6], Ligdan Khan se réfugie au Kokonor (dans le Qinghai actuel). Il y est de nouveau attaqué et défait par les Mandchous[1]. Il réussit à s'enfuir et crée une nouvelle alliance avec Tsogt Taij[1].
↑ a et b(en) L. Chuluunbaatar, Political, economic and religious relations between Mongolia and Tibet, in Tibet and Her Neighbours : A History. McKay Alex (éd.), 2003, Londres, Edition Hansjörg Mayer, p. 152
↑Terme honorifique dans la dynastie des Jin postérieurs, Mandchou, probablement fondateur de la dynastie Qing souvent donné par erreur à Huang Taiji dérivé par erreur du terme Abkai Sure, par la langue russe. Voir (en) Mark C. Elliott, The Manchu Way : The Eight Banners and Ethnic Identity in Late Imperial China, Stanford, Stanford University Press, (ISBN0-8047-4684-2, lire en ligne), p. 396
↑(en) Kamimura Akira, A Preliminary Analysis of Old Mongolian Manuscript Maps : Towards an Understanding of the Mongols’ Perception of the Landscape (lire en ligne), p. 14
Bibliographie
(de) Michael Weiers, Die Verhältnis des Ligdan Khan zu seinen Völkerschaften, (OCLC470112232)
(en) Alan J. K. Sanders, Historical dictionary of Mongolia, Lanham (Md), Scarecrow Press, , 870 p. (ISBN978-0-8108-6191-6, lire en ligne)
(en) Nicola Di Cosmo(en), « From alliance to tutelage: A historical analysis of manchu-mongol relations before the Qing conquest », Frontiers of History in China, vol. 7, no 2, , p. 175-197 (ISSN1673-3401, OCLC855667229)