Louis-Augustin de Montecler
Louis-Augustin de Montecler, dit le « chevalier de la Rongère »[1] puis le « comte de Montecler », né le au château de la Rongère à Saint-Sulpice[2] et mort le à Quimper[réf. nécessaire], est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. Il sert dans la Marine royale française pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. Grièvement blessé à la bataille de la baie de Chesapeake (), il rentre en France où il meurt quelques années plus tard de ses blessures. BiographieOrigines et familleLouis-Augustin de Montecler descend de la famille de Montecler, une famille de la noblesse angevine, originaire du diocèse de Mans, propriétaire du château de Montecler depuis 1658. Sa devise était : Magnus inter pares. Il est le quatrième fils de Joseph François de Montecler, cinquième marquis de Montecler (1694-1766) et de Hyacinthe de Menon de Turbilly, marquise de la Rongère (morte le ), fille de Francois Henri de Menon, comte de Turbilly et d'Henriette Antoinette de Quatrebarbes, marquise de la Rongère. Ses parents se marient en 1716. De ce mariage naissent cinq fils et deux filles :
Carrière dans la marine du roiComme beaucoup de fils cadets de famille noble, Louis-Augustin de Montecler a le choix entre le service de l'Église et la carrière des armes. Il entre dans la marine du roi en tant que garde de la Marine à Rochefort[3]. À la fin de l'année 1766, il est officier en second à bord de la frégate L'Hirondelle qui est envoyée croiser le long des côtes de l'Afrique[4]. L'Hirondelle quitte Brest le et fait une première escale à Lisbonne, puis elle s'arrête deux jours à Cadix avant de rejoindre les côtes marocaines. À la suite de l'affaire de Larache des pourparlers avaient été entamés avec les autorités marocaines et la frégate française était chargée d'apporter son courrier au comte de Breugnon, l'ambassadeur de France. Il combat pendant la guerre d'indépendance des États-Unis du au , où il commande le vaisseau le Diadème, de 74 canons. Le , il est à la bataille de Fort-Royal contre la flotte britannique de l'amiral Hood. Il prend part à la bataille de la baie de Chesapeake livrée le par la flotte française, placée sous les ordres du comte de Grasse contre les vaisseaux britanniques de l'amiral Graves près du cap Henry, sur la côte d'Amérique[1]. La bataille du cap Henry est un succès pour le pavillon français mais le comte de Monteclerc est grièvement blessé au cours du combat. Il prend tout de même part quelques mois plus tard à la Bataille des Saintes, le . Cette fois-ci l'issue de la bataille est moins favorable à la flotte française et un conseil de guerre est réuni le , pour prononcer son jugement sur tous les officiers qui avaient pris part à l'affaire. Le conseil de guerre décharge de toute accusation la mémoire de Louis-Augustin de Montecler. Promu brigadier des armées navales puis directeur du port de Brest à son retour en France, Louis-Augustin de Montecler meurt — avant la fin de l'instruction du conseil de guerre — le , des suites de ses blessures reçues en à la bataille de la baie de Chesapeake. La cérémonie a lieu en l'église Saint-Mathieu à Quimper, en présence de nombreux officiers supérieurs dont son beau-père, François-Joseph de Rosily-Méros et François Hector d'Albert de Rions. Mariage et descendanceLe , il épouse Josèphe-Jeanne de Rosily, fille du chef d'escadre le comte de Rosily-Méros, dans la chapelle du château de Keranflec’h à Milizac. De cette union naît :
Notes et références
Voir aussiSources et bibliographie
Liens externes
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