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Melanchra persicariaeNoctuelle de la Persicaire, Polygonière Melanchra persicariae
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Noctuelle de la Persicaire.
Melanchra persicariae, la Noctuelle de la Persicaire ou Polygonière, est une espèce de Lépidoptères de la famille des Noctuidae et du genre Melanchra. Description_Dot_Moth_(Melanchra_persicariae)_(19636511975).jpg) La longueur maximale est de 40 mm. Le corps est vert ou brun pourpré. Le huitième segment abdominal présente une forte gibbosité dorsale. Une ligne médio-dorsale, blanche, traverse une série de dessins foncés en forme de « V ». Ces derniers sont plus épais sur les segments abdominaux 1, 2 et 8. Il y a une paire de rangées latéro-ventrales de stries obliques noirâtres ou vert foncé. La tête est brun-jaunâtre ou brun-verdâtre[1]. Biologie La chenille est polyphage, se développant sur de nombreuses plantes herbacées[2], notamment les feuilles d'Ortie, de Plantain, de Renouée persicaire, d'Anémone, ainsi que de Sureau noir, de Saule et divers autres arbres et arbustes à feuilles caduques[1]. Habitat et répartitionL'espèce est eurasiatique, présente au Japon[3], et largement répandue en Europe, des Pyrénées à la Russie. Elle est absente du bassin égéen. En France, elle se rencontre un peu partout, excepté sur le pourtour méditerranéen où elle semble localisée à la moyenne montagne. Elle est hygrophile (c'est-à-dire qu'elle vit dans les lieux humides) et fréquente les forêts mixtes, les ripisylves et les clairières mésophiles à humides, jusqu’en zone urbaine[2]. SystématiqueLe nom scientifique complet (avec auteur) de ce taxon est Melanchra persicariae (Linnaeus, 1761). L'espèce a été initialement classée dans le genre Phalaena sous le protonyme Phalaena persicariae, par le naturaliste suédois Carl von Linné, en 1761[3]. Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés « Noctuelle de la Persicaire »[3],[4],[5] ou « Polygonière »[3],[4]. Liste des sous-espècesTrois sous-espèces ont été décrites[3],[6] :
SynonymesMelanchra persicariae a pour synonymes[3] :
Notes et références
Liens externes
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