Nacional II
Juan Anlló y Orío, dit Nacional II, né le à Alhama de Aragón (Espagne, province de Saragosse), mort à Soria (Espagne) le à la suite d’une agression par un spectateur dans les gradins des arènes de cette ville, est un matador espagnol[1]. PrésentationFrère cadet de Ricardo Anlló y Orío ( Nacional), il avait deux autres frères qui ne laissèrent dans l’histoire de la tauromachie qu’une photo sur laquelle ils apparaissent tous les quatre dans les arènes de Bordeaux en 1922[2]. Il fit son apprentissage dans les capeas de village (corridas amateurs). Son apogée se situe en 1922 où il se place en première file. On le retrouve cette année-là dans trois grandes arènes françaises. En 1924, une grave blessure reçue au Mexique le fait décliner[1]. StyleTorero rude, ni classique, ni élégant, il suscite l’émotion par sa sincérité, pratiquant le toreo immobile, pieds joints[3]. « C’est un belluaire qui manie l’épée avec adresse et efficacité, et il semble avoir adouci son style à la cape avec l’expérience[3]. » « Sa mort accidentelle intervient seulement quatre ans après son alternative[3]. » À la suite d’une altercation lors d’une corrida où il assistait en spectateur à Soria, un spectateur qui l’insultait lui assène un coup de bouteille sur la tête. La blessure sera fatale. Il meurt quelques heures plus tard[3],[1]. CarrièreIl devint novillero en 1918 après une campagne de capeas jalonnée de succès retentissants[1], et le , il se présente à Madrid où il affronte des novillos de Trujillo[3]. Pour son alternative à Oviedo, selon les historiens de la tauromachie, c’est Alcalareño qui lui a cédé le taureau « Pucherito » de Matias Sanchez[1], ou Algabeño (Juan Gaia Rodríguez)[3]. Pour la confirmation d’alternative, c’est Luis Freg qui lui cède le taureau « Coñejero » du même élevage. Il connaît son apogée en 1922 : le , il triomphe à Madrid en compagnie de Valencia II et de Celita face à des taureaux de l'élevage Antonio Perez de San Fernando[3]. Bibliographie
Notes et références
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