Oye-Plage
Oye-Plage (prononcé [wa plaʒ]), Ooie en flamand, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ansériens. La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq. Avec ses 33,86 km2, c'est la commune la plus étendue du Pas-de-Calais, juste devant Calais, et elle offre une plage de 9 km de longueur. GéographieLocalisationOye-Plage se situe au bord de la mer du Nord, dans la plaine maritime de Flandre, à la limite entre les départements du Pas-de-Calais et du Nord. À vol d'oiseau, la commune se trouve à 13 km à l'est de Calais, 25 km à l'ouest de Dunkerque, 29 km au nord-ouest de Saint-Omer, 81 km de Lille et 92 km d'Arras. Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes dont deux, Grand-Fort-Philippe et Gravelines, dans le département du Nord. Les communes limitrophes sont Nouvelle-Église, Vieille-Église, Saint-Omer-Capelle, Saint-Folquin, Gravelines, Grand-Fort-Philippe, Marck et Offekerque. Géologie et reliefLa superficie de la commune est de 33,86 km2 ; son altitude varie de 0 à 15 m[1]. Le sol superficiel est composé de dépôts sédimentaires marins récents datant de l'Holocène. Le territoire, qui correspondait à l'ancien delta de l'Aa, était submergé jusqu'au IXe siècle environ. La plus grande partie est à moins de 4 mètres au-dessus du niveau de la mer, avec une altitude maximum de 15 mètres dans les dunes littorales. La commune est bordée de 9 km de plages, qui en font le littoral le plus étendu des communes de l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais. Les plages des Écardines, à l'est, et des Hemmes d’Oye, à l'ouest, sont bordées de dunes[2]. HydrographieLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3]. Le territoire d'Oye est parcouru de nombreux fossés de drainage, les watringues ou watergangs, dont les plus importants sont le watergang des Grandes Hemmes, le watergang du Nord, le watergang du Sud, ces deux derniers reliés par le watergang des Dix Censes. La rivière d'Oye, qui prend sa source à Marck et se jette dans l'Aa canalisée à Gravelines après un parcours de 13,5 km[4], forme la limite entre les communes d'Oye-Plage, au nord, et Offekerque, Nouvelle-Église, Vieille-Église et Saint-Omer-Capelle au sud. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10]. PaysagesLa commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[11]. Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16. Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 km typique des paysages nordiques et que l’on retrouve aux Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du VIIIe siècle s’est constitué durant la dernière transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres. Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 m. leur assèchement est entrepris dès 1619 par 23 moulins à vent qui vont pomper l’eau et l’acheminer vers la mer par des watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord. Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord. Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire. Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable[12]. Milieux naturels et biodiversitéUne partie du territoire a été récemment gagnée sur la mer par accrétion de sable et vases (actuelle réserve naturelle nationale du Platier d'Oye, propriété du Conservatoire du littoral, gérée par délégation par le syndicat mixte Eden 62). Selon une étude de la Dréal, une zone de huttes de chasse, au sud de l'embouchure de l'Aa, ainsi qu'une partie basse du territoire communal (quartier des Escardines) sont potentiellement menacés de submersion marine (en 15 min en cas d’événement centennal[13]). Une autre partie est un polder construit il y a plusieurs siècles. Les archives récentes conservent la mémoire de la tempête de 1953 qui avait rompu la « digue Taaf » (qui date du XVIIIe siècle[14] et porte le nom de la première des quatre anciennes salines Taaf qu'on rejoignait à partir des fortifications par un chemin sur digue), permettant à la mer d'envahir une partie de la commune. Et la « digue de 1925 » est également vulnérable en cas de tempête avec surcote[réf. nécessaire]. Au XIXe siècle, ces digues étaient autrefois protégées par une police spéciale « des digues et des dunes »[15], et faisaient l'objet d'un entretien perpétuel (plantation de piquets, verges et fascines, plantation d'oyats, apports de glaise...) par un des deux cantonniers (également préposés à leur garde). Leur salaire et les travaux complémentaires étaient financés par des cotisations obligatoires payées par les propriétaires du polder ainsi protégés de la mer, selon le degré de protection dont ils bénéficiaient[15]. Il était interdit, sous peine d'amende, d'y « couper ou arracher aucune herbe » (sauf pour les ayants droit), d'y faire « des fouilles et enlèvement de sable », d'y entretenir des lapins et d'y faire passer des voitures, des chevaux et du bétail[15]. Espaces protégés et gérésLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16]. Dans ce cadre, on trouve trois espaces protégés (hors Natura 2000) sur le territoire de la commune :
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristiqueL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : le platier d’Oye et la plage du Fort Vert. ZNIEFF exceptionnel d’intérêt européen, tant pour ses particularités géomorphologiques qu’écologiques, unique en France et particulièrement représentatif de la poldérisation naturelle ancienne et actuelle de la plaine maritime flamande entre Calais et Dunkerque[21]. Site Natura 2000Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22]. Sur la commune, un site Natura 2000 de type A est défini en zone de protection spéciale : le platier d'Oye, d’une superficie de 353 ha et d'une altitude variant de 0 à 13 mètres[23]. Espèces faunistiques et floristiquesL’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[24]. UrbanismeTypologieAu , Oye-Plage est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Oye-Plage[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 4],[Insee 5]. La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), prairies (3 %), forêts (1,8 %), eaux continentales[Note 7] (1,5 %), zones humides intérieures (0,7 %), zones humides côtières (0,2 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1]. Voies de communication et transportsLa ville est située au nord de l'autoroute A16, accessible par l'échangeur no 50, et à proximité des autoroutes A25 et A26, du tunnel sous la Manche et du terminal des ferries de Calais. La commune est traversée d'est en ouest par les routes départementales 119 et 940, qui relient Calais et Dunkerque, et du nord au sud par la route départementale 219 vers Audruicq. La ligne TER Nord-Pas-de-Calais no 9 Calais - Dunkerque traverse le territoire communal, mais sans gare ni halte. Risques naturels et technologiquesOye-Plage est à moins de 8 km de la centrale nucléaire de Gravelines, à vol d'oiseau. Risque inondationÀ la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[28]. ToponymieLe nom de la localité est attesté sous les formes Ogia au VIIIe siècle ; Oia, Oya en 1084 ; Hoya en 1117 ; Oium en 1147 ; Hoie en 1193 ; Oie en 1229 ; Hoia en 1294 ; Oye en 1301[29] ; Oye en 1793 ; Oye en 1801 et Oye-Plage depuis 1913[1]. Oye-Plage, l'ancienne Villa-Oya du latin médiéval des chartes du Moyen Âge, a une origine très ancienne et est mentionnée sous la forme Ogia au VIIIe siècle[30]. Son nom, qui veut dire « île » ou par extension « prairie humide » (augia, du germanique *aujō < *aʒwjō « (chose) sur de l'eau ou dans l'eau » cf. latin aqua, eau), rappelle qu'une partie de son actuel territoire formait autrefois une île insubmersible quand les grandes marées envahissaient le golfe de Watten. En 1913, époque où apparaît la mode des bains de mer, Oye prend le nom de Oye-Plage sur décision du conseil municipal. Le gentilé Ansérien, dérivé savant du latin anser « oie », est fondé sur une étymologie fantaisiste. En effet, il repose sur une explication erronée de Oye d'après le français oie, mot issu du latin populaire *auca. Ce dernier a d'ailleurs régulièrement donné oe, oue en ancien français et non pas *oye / oie qui représente une altération tardive apparue dans l'est de la France par étymologie populaire d'après oi-seau, oi-son[32]. HistoireCette commune n'a pas gardé beaucoup de souvenirs du passé. Dépendant du comté de Boulogne au temps des vicomtes d'Oye jusqu'en 1259, Oye appartint aux comtes d'Artois jusqu'en 1346, aux Anglais jusqu'en 1558 et aux rois de France depuis cette date, sous le nom de terre et comté d'Oye[33]. Le village a donné son nom à une famille de nobles[34] :
Les Vikings y débarquent en 879 pour dévaster la Morinie. Son port, peu à peu ensablé, est définitivement bouché au XVIIIe siècle[33]. Dans le but d'assiéger Calais en 1436 (siège de Calais), l'armée du duc de Bourgogne Philippe le Bon prend la forteresse d'Oye le [37]. C'est au château d'Oye que se tient le une conférence pour la paix entre la France et l'Angleterre[33]. Il ne reste rien du château et des forts adjacents qui avaient pour mission de barrer la route aux Flamands d'abord et aux Espagnols ensuite[33]. Dans l'église, consacrée à saint Médard, sont inhumés les grands d'Angleterre tués pendant le siège de Calais en 1346, et les morts de distinction de l'armée française tués lors du siège de Calais et de la bataille de Gravelines en 1558[33]. Seul témoin du passé, la tour de l'église, restaurée en 1953, est construite par les Anglais en 1553 sous le règne de Marie Tudor[33]. Pendant la période où Calais est occupée par les Anglais (1347-1558), la terre d'Oye fait partie de la base de ravitaillement de la ville et le fort d'Oye est un de ceux qui protègent la ville avec celui de Marck. Mais elle n'échappe pas aux incursions françaises qui la ravagent, comme en 1546 lorsque la France souhaite réagir à la prise de Boulogne-sur-Mer (Siège de Boulogne-sur-Mer (1544)[38]. Époque contemporaineEn 1872 une station de chemin de fer est créée au Pont d’Oye. Au début du XXe siècle Oye bénéficie de la mode des bains de mer : on y construit un casino, des villas et des établissements destinés à l'accueil des touristes. Pendant la Première Guerre mondiale, le hameau du Pont d'Oye dépend du commandement d'étapes ayant son siège à Saint-Folquin (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement, en arrière du front)[39]. En , Oye-Plage dépend également du commandement d'étapes de Gravelines[39]. À partir de 1942, les habitations du littoral ainsi que le casino sont détruits dans le but d'y édifier des blockhaus pour fortifier la côte contre un débarquement des forces alliées [40]. Oye-Plage est libérée le par des troupes du Toronto Scottish Regiment. Avant d'abandonner la ville, les Allemands font sauter les blockhaus, mais l'un d'eux résiste, les charges étant insuffisantes : il est devenu « la Tour penchée ». Construit en forme de clocher, il était destiné à servir de leurre pour les bombardements ennemis, qui pouvaient le confondre avec le clocher du village[40]. Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[41]. Politique et administrationDécoupage territorialLa commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais[Insee 6], de 1801 à 2016 elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Omer. Commune et intercommunalitésLa commune est associée avec quatorze autres communes dans la communauté de communes de la Région d'Audruicq, dont elle est la plus peuplée. Cette communauté de communes regroupe 15 communes et totalise 28 077 habitants en 2021[Insee 6]. Circonscriptions administrativesLa commune fait partie du canton de Marck, dont le bureau centralisateur est à Marck[Insee 6]. Circonscriptions électoralesPour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais[42]. Élections municipales et communautairesÉlections municipales 2020
Liste des mairesInstances de démocratie participativeLa commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes[48]. JumelagesLa commune est jumelée avec :
Équipements et services publicsEnseignementLa commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B. La ville administre quatre écoles communales : les écoles maternelles Les Natices et Les Petits Moulins, et les écoles primaires Les Dunes d'Oye (anciennement Les Oyats et Les Sables) et L'Étoile. Le département gère le collège Les Argousiers[50]. SantéSur la commune se trouve un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, l'Ehpad Château du Bois, établissement privé commercial[51]. Population et sociétéDémographieLes habitants sont appelés les Ansériens[52]. Évolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54]. En 2022, la commune comptait 5 716 habitants[Note 8], en évolution de +8,67 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Pyramide des âgesEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait 2 715 hommes pour 2 763 femmes, soit un taux de 50,44 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Sports et loisirsPistes cyclablesLa piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Marck pour desservir Gravelines[57],[58]. Sentier pédestreLe sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la côte[59]. Tir sportifLa commune accueille un club de tir, la "Détente Ansérienne"[60] qui compte 250 adhérents en 2019[61]. CultesPour le culte catholique, le doyenné du Calaisis, rattaché au diocèse d'Arras, inclut la paroisse « Saint Bertin des Plaines de l'Oye » dont le lieu de culte à Oye-Plage est l'église Saint-Médard[62]. ÉconomieRevenus et fiscalitéEn 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 679 €, ce qui plaçait Oye-Plage au 11 244 e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[Insee 8]. Population active et emploiLa population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2013 à 3 629 personnes (3 876 en 2008), parmi lesquelles on comptait 66,1 % d'actifs dont 56,7 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs[Insee 9]. Dans l'ensemble du département la proportion d'actifs était de 68,8 %, dont 57 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs[Insee 10]. En 2013, on comptait 657 emplois dans la commune, contre 622 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 2 069, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] n'était que de 31,8 %, ce qui signifie que la commune offrait un peu moins d'un emploi pour trois Ansériens actifs. Cet indicateur était de 27,4 % en 2008[Insee 9]. En 2013, 18,3 % des Ansériens travaillaient dans la commune, 81,7 % dans une autre commune[Insee 11]. Entreprises et commercesAu , Oye-Plage comptait 253 établissements actifs, dont 10,3 % dans l'agriculture, 5,1 % dans l'industrie, 6,7 % dans la construction, et 63,2 % dans le commerce, transports et services[Insee 12]. Culture locale et patrimoineLieux et monuments
Patrimoine culturelLe flamand était encore parlé jusqu'au XIXe siècle[65]. Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondirBibliographieOuvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[68] :
Articles connexes
Liens externes
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
Notes et référencesNotes
Cartes
Insee
Références
Information related to Oye-Plage |