Robe battanteLa robe battante a été inventée par madame de Montespan pour dissimuler ses grossesses[1], car elle ne révélait pas la taille[2]. Parmi ses autres dénominations, la robe battante est aussi appelée « innocente », du fait qu'elle donne un air plus jeune à la femme qui la porte[3], ou déshabillé, négligé, ou encore robe de chambre. Edme Boursault en dit quelques mots dans sa comédie Les Mots à la mode (1694)[3] : Une robe de chambre, étalée amplement, Sous la Régence (1715-1723), la robe battante est notamment associée à la duchesse de Berry, fille aînée du Régent (et petite-fille de Madame de Montespan)[4], qui en relance la mode avec les mêmes intentions que sa scandaleuse grand-mère : l'ample robe permet à la féconde jeune veuve de masquer ses grossesses, résultant de sa sexualité explosive. « Dès le commencement de cette année [1719], madame de Berry se trouva encore grosse, et on ne le cachoit qu'au régent. Comme son embonpoint étoit énorme et comme la robe abattue à laquelle on avoit ajouté des cerceaux, grossissoit de beaucoup celle qui les portoit, il étoit très-aisé de cacher cette grossesse. »[5] La robe battante sera progressivement adaptée et modifiée avec les plis Watteau pour devenir la robe à la française, très en vogue au XVIIIe siècle. Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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