Suzanne Challe commence sa carrière en tant que stagiaire le 14 septembre 1946[4] et s'inscrit au barreau le 25 novembre 1946[2]. Après avoir passé avec succès l'examen d'entrée de la magistrature le 24 novembre 1947, en même temps que Nicole Pradain, elle est juge suppléante au tribunal d'Aix-en-Provence le 15 juillet 1948[2].
En 1949, elle est la première au concours de magistrat à l'administration centrale et part vivre à Paris où elle rencontre son mari[2].
Nommée le 8 décembre 1964 à l'âge de 38 ans, elle devient la plus jeune conseillère de France pour la cour d'appel d'Aix-en-Provence[2],[5],[6]. Au bout de 10 ans, elle y devient première présidente de chambre le 29 août 1974[7],[4].
En 1991, elle prend sa retraite[10] mais continue d’être active puisqu'elle écrit pour l’académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix[2]. Elle suit une formation en droit canonique à l'université d'Aix et juge les appels pour nullité de sacrement du mariage pour la Rote romaine[2].
Publication
Suzanne Challe-Bruneau, Les Françaises sous la toge : discours, Cour d'appel, , 60 p. (lire en ligne)
↑ a et bAnne Boigeol, « La magistrature française au féminin : entre spécificité et banalisation », Droit et Société, vol. 25, no 1, , p. 489–523 (DOI10.3406/dreso.1993.1241, lire en ligne, consulté le )
↑ abcdefg et hGwenola Joly-Coz, « Suzanne Challe, première femme première présidente », Journal Spécial des Sociétés, (lire en ligne)
↑Gwenola Joly-Coz, « Monique Mabelly, seule femme magistrate témoin d'une execution capitale, Histoire d'un écrit de femme », Journal Spécial des Sociétés, (lire en ligne)
↑« Nominations dans la magistrature Mme Jacqueline Cochard présidera le tribunal de grande instance de Paris », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )