Titulaire d'un doctorat en lettres arabes, il a été professeur à la faculté des lettres, des arts et des humanités de l'université de La Manouba[1].
Il fonde dans les années 1970 un mouvement littéraire, Fi ghayr al-amoudi wal-hurr (Poésie autre que métrique et libre) avec Habib Zannad[2] et Fadhila Chebbi[3]. Certains de ses poèmes rappellent la poésie de Jacques Prévert[2]. Il est notamment influencé par Abou el Kacem Chebbi dans l'utilisation d'une langue nouvelle libérée de la métrique poétique arabe et du vers libre[2]. Son poème le plus connu est Je vois le palmier marcher (Ara Ennakhl yamchi)[1] ; il a été composé et interprété par le chanteur engagé Mohamed Bhar[1].
Hammami a également été essayiste : il a publié des recueils et des articles dans la presse tunisienne et arabe[1]. En mars 2009, il publie son dernier ouvrage où il critique le mariage qui consacre selon lui l'infériorité de la condition féminine[1].
↑ ab et cTahar Bekri, Littératures de Tunisie et du Maghreb : essais ; suivi de Réflexions et propos sur la poésie et la littérature, Paris, Harmattan, , 254 p. (ISBN2-7384-2816-9), p. 16.