Né le [2], Walter Lewino est le fils de Walter Affroville Lewino (1887-1959), artiste peintre britannique de confession juive[3] et qui exposa entre autres à Paris des paysages inspirés du Quercy[4],[5],[6]. Le nom de jeune fille de sa mère est Tobo[2].
Après un an d’entraînement comme navigateur, il est muté au groupe de bombardement Lorraine[8], la seule unité de bombardement française libre intégrée à la Royal Air Force. En son sein, il accomplit 70 missions de guerre[9].
Interviewé sur une chaine de radio en 1969, Walter Lewino explique ses raisons qui lui font contester le rôle de la publicité, lié à la surconsommation et défend le graffitage, particulièrement sur les affiches publicitaires présentes dans les stations et les couloirs du métro parisien[12].
Walter Lewino meurt le à Paris à l’âge de 89 ans[8].
Écrivain
Son roman, L'éclat et la blancheur, publié en 1967, est également inspiré par les idées situationnistes[13]. Son livre Pardon, pardon, mon père édité chez Grasset en 2001[14], est une autobiographie écrite dans un style très personnel et, selon son éditeur, « peu conformes aux lois du genre »[15]
Son livre, L'Imagination au pouvoir, publié en et co-écrit avec son ami photographe Jo Schnapp qui en assure l'illustration avec de nombreuses photos d'affiches, de graffitis, inscriptions et autres caricatures créée durant cette période, documents appelés à disparaître, est souvent décrit comme un témoignage de l'action artistique de Mai 68, comme le soutient Augustin Trapenard dans un numéro de son émission littéraire française21 cm, diffusée en [16] ou Laurence Rosiers qui évoque avec Nicolas Bogaerts cette période dans l'émission Un jour dans l'histoire diffusée par la RTBF et consacrée aux slogans de Mai 68[17].
L'Imagination au pouvoir (avec Jo Schnapp), Paris, Le Terrain Vague, 1968. Réédition chez Allia, 2018. (ISBN979-10-304-0851-5)
ce livre, publié pour la première fois en 1968 est un témoignages sur les événements de l'époque avec la présentation des graffitis, affiches sauvages et slogans politiques sur les façades urbaines et les murs intérieurs des universités et des autres institutions publiques[19].
Livre de science-fiction qui prophétise, selon une vision propre à l'auteur, une étrange collaboration entre l'informatique et une police très intrusive dans la vie des citoyens[21].
↑« Liste des titulaires de la carte d’identité des journalistes professionnels » dans Cinquante ans de carte professionnelle : profil de la profession. Enquête socio-professionnelle, Paris, CCIJP, 1986.