Équipe de Belgique de football en 1934
Maillots Chronologie Le bilan de l'équipe de Belgique de football est catastrophique en 1934 avec quatre défaites, dont deux véritables raclées (9-3 et 5-2), et un partage des points, en cinq rencontres. Résumé de la saisonUne nouvelle édition de la Coupe du monde était organisée cette année-là, cette fois en Europe et plus précisément en Italie. L'intérêt était dès lors nettement plus important que pour le très long déplacement uruguayen et il y avait cette fois beaucoup plus de candidats, tant et si bien qu'il fut nécessaire d'organiser des éliminatoires. La Belgique fut versée dans un groupe à trois participants, dont deux qualifiés, en compagnie des Pays-Bas et de l'Irlande. Au vu des résultats de l'année précédente et d'une première défaite à domicile face aux Bleus (2-3) en janvier[1], les Diables Rouges n'entamèrent pas ces qualifications sous les meilleurs auspices. Ils ne purent d'ailleurs pas ramener mieux qu'un partage (4-4) de leur déplacement à Dublin[2],[3]. Comble de malchance, Stanley Van Den Eynde allait lors de cette partie être victime d'une fracture de la jambe, une blessure qui allait le tenir éloigné des terrains pendant trois ans. En l'honneur du roi Albert 1er, roi des Belges, décédé le à Marche-les-Dames, une minute de silence fut respectée avant le début de cette rencontre et les joueurs belges portèrent un brassard en crêpe noir en signe de deuil. C'était la première fois aussi que l'équipe belge était accompagnée officiellement par quelques supporters, en effet le tout premier club de supporters, appelé le Belgian supporters club, avait vu le jour le , à l'initiative d'Adrien Milecamp, qui avait assuré le commentaire du premier match radiodiffusé dans le royaume (Belgique-Angleterre du ), et de Marcel Fluche, ancien président du Daring. Quinze jours plus tard, le Belges rendent visite à leurs voisins du Nord et se font littéralement étriller à Amsterdam (9-3)[4], avec des doublés de Beb Bakhuys et Kick Smit ainsi qu'un quintuplé (!) de Leen Vente. Le match retour au Bosuil, et seconde rencontre de qualification pour la Coupe du monde, s'acheva sur une nouvelle défaite (2-4)[5] six semaines plus tard, avec à nouveau un doublé de Beb Bakhuys, ce qui n'empêcha pas la Belgique de se qualifier tout de même, à la différence de buts il est vrai, car les Irlandais avaient également été défaits (5-2) par les Oranje. Les internationaux belges allaient donc participer à leur seconde Coupe du monde consécutive où le sort leur avaient désigné l'ogre allemand comme adversaire. C'est sans aucune préparation, contrairement aux précédentes compétitions d'envergure auxquelles ils avaient pris part et en vue desquelles les matchs amicaux avaient été multipliés, et sans grande motivation il faut bien le dire, que la Belgique se rendit en Italie. Alors que la plupart des autres nations avaient déjà largement entamé leur entraînement, les internationaux belges rallièrent Florence en ordre dispersé : les joueurs de l'Union Saint-Gilloise qui formaient l'ossature de l'équipe, c'était l'époque de la fameuse Union 60, étaient en tournée en Algérie et rejoignaient l'Italie par leurs propres moyens tandis qu'Auguste Hellemans, retenu par ses occupations professionnelles, n'allait arriver que le jour du match ! La veille de la rencontre, les joueurs consacrèrent la journée à la visite de la ville ainsi qu'à une excursion dans les environs de Florence et, le matin même du match, ils furent reçus officiellement au Palazzo Vecchio par le vice-podestat Gomez avant de prendre le chemin du stade Giovanni Berta. C'est donc sans surprise, et bien qu'ils menaient au score (1-2) à la mi-temps, que les Diables Rouges s'inclinèrent (5-2)[6] et purent faire leurs valises pour rentrer au pays, sans gloire aucune. Il n'allait plus y avoir d'autres rencontres cette saison-là, ce qui fut peut-être une bonne chose au vu d'un bilan qui allait également avoir raison de la tête d'Hector Goetinck. Les matchs
Note : Une minute de silence fut respectée avant le début de la rencontre en l'honneur du roi Albert 1er, roi des Belges, décédé le à Marche-les-Dames.
Les joueursUn « r » indique un joueur qui était parmi les remplaçants mais qui n'est pas monté au jeu.
SourcesRéférences
Bibliographie
|