Équipe de Belgique de football en 1937
Maillots Chronologie L'équipe de Belgique de football avait manifestement la cote en 1937 car ce ne sont pas moins de quatre internationaux belges qui furent sélectionnés pour la rencontre opposant l'Europe occidentale à l'Europe centrale (1-3) sur la pelouse olympique d'Amsterdam, devant 60 000 personnes, le [1]. Raymond Braine, Robert Paverick et Stanley Van Den Eynde débutèrent le match et Constant Joacim suppléa Paverick en seconde mi-temps à cette époque où, les compétitions interclubs européennes officielles n'existant pas encore, la Coupe du monde n'en étant qu'à ses premiers balbutiements et le Championnat d'Europe n'étant pas encore né, rien n'était plus prestigieux que ces oppositions supranationales. Il faut dire qu'avec les trois premiers cités et Bernard Voorhoof, qui est encore toujours l'un des meilleurs buteurs belges de tous les temps et qui allait devenir l'année suivante recordman de sélections, dépassant l'emblématique Armand Swartenbroeks, la Belgique disposait de quatre éléments de classe mondiale. Tout cela n'allait pas empêcher, paradoxalement, les Diables Rouges de présenter une pâle copie en fin de saison avec seulement deux victoires en sept rencontres. Résumé de la saisonL'année démarre pourtant bien avec une victoire (3-1) face à la France à domicile[2] alors que la Belgique ne s'était plus imposée face aux Bleus en cinq ans (!) depuis le 1932. C'est dans un Bosuil agrandi, rempli de 48 000 spectateurs et en présence du Premier ministre Paul Van Zeeland, que les Belges défont ensuite les Pays-Bas (2-1) début avril[3] alors que, là aussi, la dernière victoire datait déjà quelque peu, du 1933 soit quatre ans (!) auparavant pour être précis. Au cours du mois qui suit, par contre, la Belgique va connaître trois défaites consécutives. Ainsi que le publie La Vie Sportive (revue de la fédération) par le biais d'un dessin, « Après avoir battu les Français, les Hollandais et les Anglais, les Diables Rouges se considèrent vraiment [selon les dires de Jules César] comme les plus braves de la Gaule » et toute la Belgique espère, attend, anticipe la victoire qui la fuit, tout comme contre la France et les Pays-Bas, depuis six ans (!) déjà, et le (2-1) du 1931. Cependant, la Nati allait s'avérer un morceau trop dur à croquer et les Belges s'inclinent à domicile (1-2)[4] face à une formation qui à l'époque faisait figure d'épouvantail. Quart-de-finalistes en 1934, les Suisses rencontrent, au premier tour de la phase finale de la Coupe du monde 1938, l'équipe du Troisième Reich, qui a annexé l'Autriche trois mois plus tôt. Le match se termine par une égalité (1-1) et il est rejoué cinq jours plus tard. La deuxième rencontre reste comme l'une des plus remarquables de l'histoire du football suisse. L'équipe du Reich, qui est en fait une fusion des deux demi-finalistes de 1934, l'Allemagne et l'Autriche, est considérée comme la favorite du tournoi. Elle mène (2-0) à la 40e minute, mais perd finalement sur le score de (2-4). Une équipe allemande que la Belgique, elle, n'avait plus battue depuis vingt ans et ne vaincrait pas en match officiel avant vingt nouvelles années, en 1954 précisément, et qui s'impose dès lors assez logiquement (1-0)[5], le , sur un score nettement plus raisonnable il est vrai que lors des trois précédentes rencontres qui présentent une différence de buts cumulée à l'avantage des Allemands de (19-4) (!). Le match retour face aux Pays-Bas, à Rotterdam dans le stade de Feyenoord, s'achève sur une nouvelle déconvenue, toutefois sur le plus petit écart (1-0)[6]. Début juin, en baisser de rideau de la saison, l'équipe belge se déplace en Europe de l'Est pour y affronter deux nations distinctes pour la première fois de son histoire en l'espace de quatre jours, la Yougoslavie à Belgrade et la Roumanie à Bucarest, avec des résultats mitigés, respectivement un partage (1-1)[7] et une défaite (2-1)[8]. Les matchs
Note : Première rencontre officielle entre les deux nations.
Note : Première rencontre officielle entre les deux nations. Les joueurs
SourcesRéférences
Bibliographie
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