Henri Bourbon
Henri Bourbon, né le à Annemasse et mort le à Oyonnax, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a été député de l'Ain et conseiller général du canton d'Ambérieu-en-Bugey. BiographieFils d'un cheminot, Henri Bourbon devient cheminot lui-même (facteur aux écritures). En 1928, il adhère au Parti communiste français (PCF) et à la CGTU[1]. Il met en place le syndicat unique des cheminots de Bellegarde[2]. RésistanceEn 1940, il est arrêté pour ses activités au sein du PCF et doit purger une peine de prison au Fort Saint-Nicolas. Libéré en , révoqué, il entre dans la clandestinité au début de 1941 et met sur pied la première section illégale du Parti communiste à Oyonnax. Il est responsable de nombreux groupes de sabotage en 1942 dans la région lyonnaise et en Auvergne puis, en 1943, dans la région toulousaine[2],[3]. Mandats électifsEn 1945, il est secrétaire de la Fédération PCF de l’Ain[1]. La même année, il est élu conseiller municipal de Bourg-en-Bresse et, en 1951, conseiller général du canton d'Ambérieu-en-Bugey[2]. Il est député communiste de l'Ain de 1945 à 1951. Il est membre de la Commission des moyens de communication et juré à la Haute-Cour de Justice[2]. Aux élections législatives de 1951, il perd son mandat en raison de la pratique de l'apparentement, mais est réélu en 1956. Il est membre de la Commission de la justice et de la législation, de la Commission du suffrage universel et de la Commission de l'intérieur en 1957[2]. Détail des mandats
DistinctionsRéférences
AnnexesArticles connexesLiens externes
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