Henri Fréville
Henri Fréville, né le à Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) et mort le à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un professeur d'histoire, résistant, homme politique et écrivain français. Député puis sénateur d'Ille-et-Vilaine, il fut maire de Rennes pendant près de vingt-cinq ans, de à . BiographieIl fut professeur agrégé d'histoire au lycée de garçons de Rennes à partir de 1932. Il enseigna de 1949 à 1971 l'histoire moderne à la faculté de lettres de Rennes (devenue l'université Rennes II). Il fonda par ailleurs l'Institut armoricain de recherches historiques. Il reçoit le grand prix Gobert de l'Académie française en 1955. À la Libération, il fut le délégué régional à l’Information pour la Bretagne de Victor Le Gorgeu, commissaire régional de la République pour les quatre départements bretons. Il fut le président de la commission de re-parution des titres de presse, en charge de l'épuration des titres collaborationnistes. Il fut maire (MRP) de Rennes de 1953 à 1977[1], président du conseil général d'Ille-et-Vilaine de 1966 à 1976, député de la 1re circonscription d'Ille-et-Vilaine de 1958 à 1968, sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1971 à 1980. Il fut la cible d'un attentat du FLB, le [2]. Auteur de nombreux ouvrages d'histoire, il étudia notamment le comportement des nationalistes bretons durant la Seconde Guerre mondiale, à partir de documents de l'administration militaire allemande, récupérés dans les locaux de l'hôtel Majestic à Paris, siège du haut commandement militaire allemand en France occupée. Le , la ville de Rennes renomma l'avenue de Crimée en avenue Henri-Fréville. La station de métro de la ligne A qui s'y trouve porte également son nom, tout comme l'amphithéâtre A4 de l'université Rennes-II (campus de Villejean). Époux d'Antoinette Fournier (1908-2000), il est le père d'Yves Fréville (né en 1934), professeur d'université et parlementaire. DistinctionsPublications
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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