La Petite Presse est un journal français qui a paru à Paris de 1866 à 1914.
Création
En 1864, Adolphe de Balathier-Bragelonne, qui était rédacteur-en-chef au Figaro, a quitté la rédaction de ce journal pour fonder la Petite Presse. Durant la Commune, ce journal a été supprimé[1] et Balathier-Bragelonne arrêté comme directeur de ce journal[2]. Après avoir demandé en vain, sa remise en liberté, son ami et collaborateur Victor Cochinat finit par proposer à Gaston Da Costa de jouer la liberté du prisonnier au billard. Da Costa ayant accepté, et perdu la partie, s’est s’exécuté[3].
Historiographie
Le premier numéro de la Petite Presse a paru le lundi sous le titre de la Presse illustrée[4]. Le prix était de 5 centimes le numéro. Le où, le journal annonce que « la Presse illustrée s’intitulera prochainement La Petite Presse »[5]. Le vendredi porte, en titre : « La Petite Presse, ancienne Presse illustrée Journal illustré le dimanche »[6]. Le dernier numéro date du [7].
↑Laetitia Gonon, Le Fait divers criminel dans la presse quotidienne française du XIXe siècle, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, , 328 p. (ISBN978-2-87854-765-8, lire en ligne), p. 15.
↑Ponson lui-même écrit que « la Petite Presse venait de naitre sous le nom de Presse illustrée, et elle m’avait passé au cou une chaine d’or et de fleurs. » Pierre Alexis Ponson du Terrail, Œuvres N° 69, lci-eBooks, , 2e éd. (ISBN978-2-918042-83-9, lire en ligne), p. 7608.
Bibliographie
Jean-Pierre Bacot, La Presse illustrée au XIXe siècle : une histoire oubliée, Limoges, PULIM, , 24 cm (OCLC420640033, lire en ligne).
Laetitia Gonon, Le Fait divers criminel dans la presse quotidienne française du XIXe siècle, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, , 328 p., 24 cm (ISBN978-2-87854-765-8, OCLC828410871, lire en ligne).