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Paul Pierre Méouchi
Paul Pierre Méouchi (né à Jezzine dans l'Empire ottoman (aujourd'hui au Liban) le , mort à Beyrouth le ) est patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient de à et cardinal. Il est créé cardinal de l'Église catholique par le pape Paul VI lors du consistoire du . BiographieMoran Mor Paul Peter Meouchi est né à Jezzine (Liban) le . Il étudie au collège de la Sagesse à Achrafieh, dans le district de Beyrouth, puis à Rome, à l'Université pontificale urbanienne et à l'Université pontificale grégorienne[1]. Il est ordonné prêtre à Rome le et est secrétaire des évêques maronites de Saïda et de Tyr. Après avoir assisté à une visite de l'évêque de Tyr aux États-Unis en , il reste aux États-Unis jusqu'en , au service des communautés maronites, en particulier dans l'Indiana, le Connecticut et la Californie. Il est élu évêque maronite de Tyr le et consacré le à Bkerké par le patriarche maronite d'Antioche, Anthony Peter Arida. Ses co-consécrateurs sont Augustin Bostani, éparche de Sidon, et Pierre Feghali, évêque titulaire d'Épiphanie-en-Syrie (de). Il choisit comme devise épiscopale Gloria Libani data est ei[1]. Paul Pierre Méouchi est élu par le synode des évêques de son Église patriarche d'Antioche des Maronites le . Il assiste aux trois premières sessions du concile Vatican II de à , où il a pris la parole pour défendre les droits des patriarches de décourager l'émigration des chrétiens du Moyen-Orient[2]. Le , il est créé cardinal[3] par le pape Paul VI, il est le premier maronite à devenir cardinal[4]. À la suite du motu proprio Ad purpuratorum patrum collegium[5] il a été élevé — comme de coutume chez les patriarches catholiques orientaux — au rang de cardinal-évêque sans diocèse suburbicaire. Paul Pierre Méouchi est président du synode des évêques de l'Église maronite de à sa mort et président de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques au Liban de à sa mort. D'un point de vue politique, son action en tant que patriarche du maronite visait à promouvoir la réconciliation entre tous les Libanais, chrétiens et musulmans. Il est un partisan du nationalisme arabe, s'opposant ainsi à l'ancien président pro-américain du Liban, Camille Chamoun[2]. Il est mort le dans le patriarcat catholique maronite de Bkerké, au Liban, où il est enterré. Références
Articles connexes
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